Oualidia
Nous retrouvons le parking non loin de la lagune dont le gardien nous avait laissé quelques souvenirs en 2013 : il avait descendu pas mal de notre bouteille de whisky le soir et avait bu le lendemain l'argent que nous lui avions donné pour qu'il nous rapporte des épices... ça nous avait valu une engueulade de ses copains.
la lagune
Le temps est toujours maussade, c'est un peu les giboulées. Pas de plage mais déjeuner fruits de mer/poissons dans le restau recommandé: ça ne restera pas dans les annales. Le lendemain, livrés à domicile, des huitres de la lagune, des oursins pour goûter et 2 belles araignées.
Les huitres (N°2?) sont très fraiches et très fermes, un régal. Les oursins, une première pour moi, sont un peu moins iodé que je ne le craignais: j'y retournerai!
Et quand au araignées, 15mn au court bouillon, elles nous ont fait un délicieux repas du soir avec un peu de mayonnaise!
Après 2 nuits et un temps toujours incertain, nous repartons toujours plus au nord. Un dernier coup d'oeil sur la lagune: des marais salants (celui-ci ne semble plus en activité), des parcs à huitres, un flamand rose qui a l'air de trouver l'eau froide.
Le cordon dunaire semble très fertile, il y a des cultures maraîchères sur des kms, protégées du vent par des barrières de joncs tressés.
El Jadida
Mazagan, la cité portugaise
Un petit saut de puce nous amène à El Jadida. Vers 1500, les portugais édifient un fortin, quelques années plus tard, un château fort et en 1542, d'épaisses murailles enserrent Mazagan.
Promenade en ville, très abritée du vent par ses hautes fortifications. Sur une place donnant sur le port par la Porta do Mar, foot de rue très disputé. La mosquée date du XIXéme.
Le clou de la visite (la 3éme pour moi), c'est la citerne portugaise.34 mètres de coté, 6 nefs, 25 colonnes ou piliers, elle servit d'abord de salle d'armes. Un large occulus déverse la lumière du jour qui joue sur le miroir de l'eau.
Ce lieu a servi à Orson Welles (Othello), Francis Ford Coppola (l'étalon noir) et Arthur Joffé (harem).
La visite est d'autant plus agréable que la fréquentation est très réduite: le silence est tel que l'on entend l'impact des gouttes d'eau!
Un petit tour au souk: des dates, des figues, des fraises (3kg pour faire des confitures!), et puis, une friture dans un boui-boui: les petites soles sont délicieuses, les crevettes auraient mérités d'être plus chaudes
La remontée continue, nous avons dépassé Casablanca déjà visitée en 2013
Demain: Salé, la voisine de Rabat.