Azilah
Après 2 jours près de la lagune de Moulay Bousselam, dernier point de chute : Asilah.
Asilah fut carthaginoise (Zéli) , romaine (Zilis) avant d'être conquise par les arabes.
Le siège des normands échoua vers l'an 1000, et c'est vers 1471 que les portugais prennent la ville et la baptisent Arzila. Ils y construisent une place forte, et la ville devint un comptoir commercial et une tête de pont importante.
Elle fut rendue au Saadiens en 1578 avant d'être reprise par les espagnols (Arcila), puis par Moulay Ismaïl Ben Chérif en 1691 et enfin sous protectorat espagnol de 1912 à 1956.
Ouf ! Quelle histoire.
Nous y sommes passés en 2012 et 2013 et avons retrouvé avec grand plaisir cette petite cité.
Il s'y déroule tous les ans un festival ou des artistes de rue décorent les façades blanches des maisons de la médina.
L'inspiration est variée et c'est toujours très coloré: avec le soleil à nouveau bien présent, c'est un vrai bonheur!
Notez que les femmes ne sont pas voilées.
En bord de mer, dans les fortifications, un Marabout.
La cour est pavée de pierres tombales en céramique.
Le lendemain, départ pour Ceuta: après ces quelques semaines bien remplies il nous faut rentrer!
La traversée du Rif par l'autoroute se fait sans problème, le paysage devient de plus en plus accidenté sans atteindre les sommets de l'Atlas. En arrivant, des dizaines de jeunes "de couleur", et même foncés attendent on ne sait quoi sur le bord de la route, peut être largués par les passeurs.
Ceuta (Sebta pour les marocains)
Avant la frontière (Ceuta est une enclave espagnole), dernier plein de gazole à 0.83€ et un peu de difficulté pour trouver une banque un samedi pour reprendre la monnaie locale.
Pas de problème pour passer la douane, nous sommes rôdés, quelques bouteilles détaxées et cartouches de cigarettes (le tout avec modération) et attente du ferry.
Ci dessous quelques images de l'environnement du port: murs, grilles, barbelés ... de quoi essayer de dissuader les migrants qui rêvent de partager nos privilèges. Pas réjouissant.
Voilà, notre Maroc 2015 est terminé.
On a déjà dans la tête d'y retourner: 2016?, 2017? Inch Allah.
A suivre, étape à Cacerès sur le retour