Nous ne pouvions pas passer par la vallée du Drâa sans revoir Zagora et Tamegroute .

Le Drâa, c'est une oasis en continu : des palmiers, des cultures grâce à l'irrigation.

Arrêt à Tamegroute. Cette Zaouia fondée au XVIIème par un théologien, Mohamed ben Nassir, est toujours fréquentée par les malades qui espère une guérison. La porte est fermée aux non musulman, vous ne verrez que la porte, le plafond du porche et les jardins de la médersa. Pour la bibliothèque, c'est fermé le dimanche.

Nous parcourons, avec un « guide » berbère-touareg, les 3 ruelles souterraines parallèles. Des tronçons très sombres, suivis d'un puits de lumière, dur dur pour les yeux.

Visite d'une maison sur 3 niveaux : le dénuement le plus complet. Le seul luxe, c'est frais l'été :on supportait une petite laine alors qu'il faisait 30° dehors et bien sur, chaud l'hiver.

Un petit tour chez les potiers : l'argile récoltée sous les pamiers est triturée manuellement, tournée pour faire des bols, plats et autres ustensiles qui, après séchage, seront cuits dans des fours en terre chauffés au bois. Visite d'un magasin ou on nous explique que les couleurs sont naturelles : safran pour le jaune, luzerne et menthe pour les verts et j'en oublie. Le tout cuit à plus de 1000°. On nous prend un peu pour des gogos.

Nour retraversons Zagora, un peu éteinte ce dimanche et filons vers Ouarzazate. Nous traversons des paysages entièrement minéraux, avec des canyons très impressionnants.

Arrivée au camping de la palmeraie à Taghmit : très bel endroit, accueil très sympathique et tout une panoplie de visites et d'activités dont nous n'avons pas pû profiter. En 2017 peut être, Inch Allah !