l'erg Chebbi. A l'est, en gris, la frontière algérienne.
Le lendemain, réveil aux aurores (vers 8 heures!) : nous faisons le tour de l'erg Chebbi en 4x4 avec le couple suisse qui était avec nous au coucher de soleil.
On file vers le sud, premier arrêt pour voir la grande dune sous un autre angle. Un peu plus loin, des enfants nous présente un fenec qui n'a pas l'air d'apprécier les caresses de Marie Christine.
On continue à contourner la grande dune et on grimpe vers une mine de plomb très active à l'époque du protectorat, pratiquement inactive aujourd'hui. Il reste quelques mineurs qui exploitent des filons très étroits en descendant dans des puits qui peuvent atteindre une centaine de métres. On n'ose pas imaginer le manque d'air et l'atmosphère irrespirable au fond, ni l'espérance de vie de ces pauvres gens qui respirent ces poussières toxiques . Au loin le village des mineurs aujourd'hui en partie occuppé par des militaires.
Le village et la mine de plomb
On continue notre périple. Nouvel arrêt vers une « mine » de fossiles (on a effectivement trouvé quelques morceaux de coquilles) et quelques bombes volcaniques qu'on ne peux pas louper.
Le temps passe et nous arrivons à un campement de (semi) nomades : une construction en pisé et une tente berbère sous laquelle nous mangerons. Quelques moutons et chèvres que promène le papa, quelques chevreaux tournent autour de la bergerie : les petits points dans le sable ne sont pas des cailloux, ce sont les déjections qui s'accumulent aux alentours !
Salade marocaine avec un pain tout chaud, une pizza berbère au four traditionnel, puis thé et fruits, le tout sous la tente qui laisse passer un petit courant d'air rafraichissant en compagnie de notre couple suisse.
la préparation et le casse crôute
Nous repartons repus pour terminer notre tour de l'erg. Notre chauffeur nous laisse au pied d'une très grande dune en nous disant que derrière se cache une oasis. Sur les 4, je suis le seul à y croire, mes 3 collègues me laissent tomber à mi pente. Il fait très chaud, le sable cède sous les pieds, le sommet semble reculer … mais j'ai eu raison d'y croire, elle est bel et bien là !
Un peu de temps pour reprendre mon souffle, la descente est plus facile. Ce désert semble très peuplé : il y a de multiples traces d'animaux qui laissent de jolies empreintes.
à petits pas
Un dernier arrêt sur un promontoire pour une dernière vue générale. Un groupe d'étudiants juchés sur les 4x4 s'éloigne en brinquebalant sur la piste pendant que l'on fait les derniers clichés.
Le lendemain, nous quittons Merzouga, direction N'Kob. Adieu les dunes !