Nous continuons toujours plus au sud. On a cru être mal réveillé en traversant le village de Filitra

Premier objectif, le Palais de Nestor. Le palais du héros Achéen est posé au sommet d’une colline couverte d’oliviers. Construit au XIIIéme avant J.-C., il est contemporain de ceux de Mycènes et Thyrinthe.

Le site assez petit et concentré est couvert d’un vaste auvent, la visite se fait depuis des passerelles qui surplombent les vestiges : on visualise parfaitement le plan du palais.

Le Mégaron, ce sont les appartements officiels dont la salle du trône à l’origine richement décorée. Le rond central était le foyer, d’autres ronds marquent l’emplacement des colonnes de bois qui soutenaient l’étage. Plus loin le vestibule puis le porche.

Sur le côté, la salle de réception de l’épouse : même foyer rond (plus petit) , noter la baignoire dans la pièce attenante.

Quelques pièces de l’intendance

dont une contenant les réserves d’huile

Une vue au sol sur laquelle on voit les passerelles et l’auvent, et la rade de Navarin (dans la brume) que nous verrons l’après midi.

A 200m, une tombe circulaire à coupole

A quelques kms, le musée de Hora reprend, entre autre, les découvertes faites au palais et dans les tombes alentour.

Des jarres et poteries

des fragments de fresques

des bijoux en or

du bronze et plein d’autres trésors

Un aperçu de l’océan d’oliviers entourant ces 2 sites, certains sont en fleurs

La rade de Navarin ou eut lieu une bataille décisive pour l’indépendance de la Grèce en 1827, la flotte alliée anglo-franco-russe défit les turco-égyptiens pourtant supérieurs en nombre.

Sur le côté de la passe la plus étroite, une forteresse médiévale. Une digue sépare la rade de la lagune de Gialova, refuge d’oiseaux que nous n’avons pas vu à l’exception d’un héron .

Fin d’une journée bien remplie, nous nous posons sur le port de Pylos : la ville en face, la rade derrière, on a déjà vu pire comme emplacement.

Ballade au village ; boutiques et restaurants autour du port, ruelles et escaliers mènent à la ville haute.

la nuit tombe

Adieu Pylos, en route pour Ithomi (l’ancienne Méssène)