2 nuits sur la plage de Karathona à l’est de Nauplie, repos, réparation des feux arrières (c’est fait Mumu, nous sommes en règle), repos, et bain de mer et de soleil.
En pleine forme pour la visite d’Epidaure. On commence par le dessert : quelque pas sous une allée ombragée et il est là éclatant de lumière. Adossé au mont Kynortion, exposé au sud est, le marbre blanc du théâtre resplendit au soleil.
Un descendant de Polyclète (le sculpteur) l’a construit au IVème siècle avant JC. C’est l’un des théâtre les plus achevés et les mieux conservés du monde antique. On accède à la scène (circulaire, 20m de diamètre) par de très hautes portes, les paradol.
Il faut bien sur monter pour bien apprécier la beauté du théâtre : 6500 places à l’origine, doublé par la suite. D’abord, les vues depuis la gauche. Admirez la pinède
Puis du centre
et de la droite
c’est tellement beau qu’on oublie qu’on a chaud, même en avril. J’ai oublié : l’acoustique est extraordinaire. Bien sur, on n’arrive pas à suivre une conversation depuis le haut car 10 ou 15 personnes chantent ou déclament en même temps.
Même Marie Christine quitte le site à regret.
On passe devant le musée avant de poursuivre la visite. Bien sur des statues et bas-reliefs.
des restes de frises, des chapiteaux
et une belle collection d’outils de chirurgie : le site est dédié à Asclépios, médecin chirurgien objet d’un culte dès le VIéme avant J.-C. Il est fréquemment représenté avec le bâton des augures ou s’enroulent 2 serpents : c’est l’origine du caducée.
Plus bas, le Katagogéion qui comprenait le sanctuaire, le temple d’Asclèpios et les parties réservées au soins et hébergement des malades. Difficile de se faire une idée, il reste peu de pierres debout mais l’ensemble devait être impressionnant
On passe devant les restes du Gymnase et de la palestre ; à gauche le stade dont les gradins sont en cours de restauration.
Un peu plus loin, le Tholos, bâtiment circulaire qui avait une structure labyrinthique lui aussi en pleine restauration.
A noter, on inclut des fragments antiques dans des blocs ou colonnes récentes: un travail remarquable de précision
Dernier monument, l’Abaton dont il reste quelques colonnes était le dortoir sacré : les malades étaient soumis au bain purificateur, jeûnaient, puis y dormaient allongés sur les peaux des animaux sacrifiés.
Fin de la visite. En repartant vers la côte, nous traversons Didyme ou se trouvent 2 cratères que la tradition locale attribue à des météorites. Le 1er, visible de la route au milieu des oliviers
le second bien caché au bout d’un chemin est plus grand et plus profond. Un petit tunnel nous amène à mi hauteur
A quelques mètres une chapelle
A part les traditionnelles icônes, 2 fresques très abîmées
de l’autre côté du cratère, une autre chapelle plus petite et moins décorée
Nous quittons ce site rafraichîssant qui est dû a un effondrement de terrain, les météorites n’y sont pour rien et nous rejoignons Koilada, joli port de pêche.
Nous passerons la nuit au bord de la baie, nos voisins étaient très silencieux.
le lendemain, passage à Portohéli, station de vacances et port de départ pour les îles.
Puis Ermioni ou nous passerons la nuit (de presque pleine lune) au port
avant d’embarquer pour Hydra demain