L’ancienne capitale Byzantine de la Morée est comme endormie à l’ombre des cyprès.
Nous pénétrons sur le site par la ville basse et nous dirigeons sur la plus ancienne des églises de Mystra, la métropole Agios Dimitrios.
Une première cour, puis une seconde avec une galerie couverte
surprise, à l’opposé, 4 chatons tètent goulûment leur mère. Un peu plus tard, un groupe de touristes plus bruyant l’amènera a les déménager.
A l’intérieur, des voûtes et coupoles couvertes de fresques souvent abimées : le martyre de St Dimitrios et le thème de l’Hétimasie (le trône vide qui attend le retour du Seigneur).
L’oeil s’accommode mieux que la photo (sans flash et sans pied). En réel, le rendu est bien meilleur, désolé pour vous.
quelques icônes, un aigle à 2 têtes
une belle chaise haute (avec un reste de pavement d’origine), et une chaire suspendue au dessus de la nef.
un petit musée présente quelques livres
et un prie Dieu en marbre
en progressant sur le chemin, belle vue sur les coupoles
En passant, l’église Evangelistria : extérieur bien restauré mais fermée à la visite
un peu plus loin, le monastère Vrondohion constitué de 2 églises : St Théodore, la plus haute des églises à coupole de Mystra,
et l’église de l’Odigitria (consacrée à la vierge conductrice), 3 nefs séparées de colonnes
elle est ornée de peintures murales du XIVéme relativement bien conservées
Toujours plus haut, la porte de Monemvassa
encore un petit effort, nous découvrons le Palais du despote
la partie droite, probablement de l’époque normande XIIIéme, avec de curieuses fenêtres
la partie gauche attribuées aux despotes successifs (XIV-Xvème) dont les arcades rénovées jurent sur le bâtiment ancien
plus haut, un joli fronton, puis Ste Sophie. Son campanile abaissé à 2 étages, modifié sous l’occupation turque, laisse à penser qu’elle a été utilisée comme mosquée (comme son homonyme de Constantinople)
encore quelques peintures relativement bien conservées
La fatigue (et la faim) aidant, nous n’irons pas jusqu’au Kastro de Villehardoin qui domine le site
et nous redescendons vers le monastère de la Vierge Pandanassa (reine de l’univers), le seul du site abritant encore des religieuses. Un joli clocher, une cour fleurie
l’église est assez spacieuse, nous l’avons partagé avec un groupe d’allemands
des icônes et une représentation de la Vierge Pandanssa avec ses ex votos
du jardin, vue sur l’abside
toujours plus bas, vue sur le monastère dont on ne soupçonnait pas l’importance du bâtiment conventuel
Au passage, les restes de la maison Lascaris (les humanistes Constantin et Jean), bel exemple de demeure seigneuriale byzantine.
On voit bien que ces vieilles pierres sont encore vivantes!
Nous rentrons fourbus mais heureux de cette visite .
Retour vers la mer, direction Monemvassia