On quitte Plaka au moment ou la police demande à nos voisins d’une nuit de quitter le stationnement ou nous étions, un camping du village d’à côté nous avais laissé sa carte sur le pare brise la veille ça explique peut être la démarche de la maréchaussée.
Le GPS m’indique une route, de plus en plus étroite et bientôt sans goudron. Nous navigons entre les serres jusqu’à un virage à angle droit qui m’impose une marche arrière. Un poteau métallique accroche l’aile arrière quand je repart : l’ensemble qui porte les feux arrières est par terre. J’ai gagné ma journée, espérons qu’elle finira mieux.
Nous ferons la route avec les ampoules sans les couleurs, je réparerai ce que je pourrai au bivouac.
Nous rejoignons une vraie route qui longe souvent la mer : des côtes très découpées, petites criques, villages …
mer et brume
Quelquefois, on rentre un peu dans les terres et on retrouve les chèvres qui rentrent au bercail
les chèvres
Un peu plus loin, un élevage de poissons : probablement la daurade grecque que l’on retrouve sur nos étals.
Enfin nous approchons du fond du golfe de Nauplie, on voit les côtes en face.
On y est. On laisse le camion sur l’immense parking du port au milieu des cars qui attendent leurs touristes moteur tournant et clim à fond.
En route pour la ville basse qui fut le 1er siège du gouvernement au début de la libération de l’occupation turque.
La vieille ville est réservée aux piétons, ses rues commerçantes sont très agréables.
rues piétonnes
Nous continuons jusqu’à l’ancien arsenal vénitien, aujourd’hui transformé en musée (fermé le lundi) et au passage une mosquée qui a été le siège du 1er parlement.
Un peu plus loin, on rejoint le bord de mer. Sur le port quelques vieux canons de bronze de fondeurs italiens et on est face à l’ilôt Bourdzy, fort vénitien aujourd’hui transformé en hôtel.
l'ilôt Bourdzi
On revient par une rue parallèle vers la cathédrale St Georges du Ixième richement décorée de fresques et icônes, et le trône de Othon, premier roi de Grèce.
cathédrale St Georges
et le trône de Othon, premier roi de Grèce.
Nous empruntons des ruelles qui montent vers Acronauplie et tombons par hasard sur une église catholique Frangoklissia (il n’y en a que 2 dans le Péloponèse) . Le père parle français et nous raconte l’histoire de cette mosquée transformée en église par le roi Othon. Nous verrons la crypte ou l’on a regroupé les cendres des Philhellènes morts pour l’indépendance
On arrive sous les remparts, puis à la porte. Remarquez le lion ailé de Venise.
De là, la vue porte de tous côtés, de l’ilôt Bourdzy au fort Palamède qui domine la ville et sur la promenade d’Arvanitia (qui mène jusqu’à la plage ou nous dormirons 2 nuits).
Retour dans la ville basse, une glace bien méritée et on attaque le fort Palamède.
Michelin dit 857 marches, la pancarte annonce 999 : en tout cas, je confirme, c’est haut 220m de dénivelé.
Quelques vues de la montée
vues en montant au fort Palamède
puis la porte
La citadelle, qui porte le nom du héros de Nauplie, a été construite par les Vénitiens au début du XVIIIème. C’est la plus grande de Grèce.
Elle est constituée de 7 bastions qui pouvaient être indépendants en cas d’attaque.
On débouche sur la place d’armes du bastion des vénitiens
Place d'armes du bastion des vénitiens
A côté d’une chapelle, la cellule ou Kolokotronis (héros de l’indépendance) fut enfermé : même petit, il faut se baisser
plus haut, le bastion de Thémistocles
bastion de Thémistocles
qui nous ménage de belles vues sur la ville et la mer
Entre autres, le bastion d’Epaminondas
bastion d’Epaminondas
Quelques vues sur Acronauplie, l’ilôt Bourdzy, Nauplie et le parking du port : le camping car est tout en haut au milieu de la photo
Acronauplie, l’ilôt Bourdzy, Nauplie et le parking du port
quelques fleurs pour finir, il ne reste plus que la descente à faire, pas forcément le plus facile pour nos vieilles articulations
Journée à Nauplie bien remplie et fort agréable, ça nous a fait un peu oublier les déboires du matin.
Au programme: repos, réparation, plage et bain avant Epidaure