Nous quittons la côte pour Olympie, Le parking recommande par Park4night (appli pour smartphone) est super : calme et à 2 pas du musée.
Nous commençons par le site qui n’ouvre qu’à 12h, la Pâques orthodoxe inclut le vendredi…
Billet seniors à 1/2 tarif : 6€ avec le musée, sympas les grecs.
A l’ouverture, très peu de monde, on peut prendre son temps et tourner autour des pierres. Il y en a plus au sol que dressées, mais les différents panneaux incluent souvent un schéma de reconstitution : ça aide bien les profanes que nous sommes.
Nous sommes d’abord frappés par l’environnement verdoyant et les arbres fleuris : un vrai bonheur rafraichissant.
Tout d’abord, le gymnasium (120m) ou s’entraînaient les athlètes : javelot, disque, course.
Puis la Palestre, cour à peristyle de 66m avec sa double colonnade pour les lutteurs, boxeurs sauteurs.
Un peu plus loin, l’atelier de Phydias, sculpteur du Zeus de 12m, couvert d’or et d’ivoire, qui trônait dans le temple.
En continuant, le Leonidaïon : immense hôtellerie qui recevait les hôtes de marque. Il n’en reste que d’immenses rangées de chapiteaux ioniques, et des bassins (à sec) dans le centre.
A l’extrémité du site, des thermes romains en brique du IV eme siècle qui ont servi de pressoir, puis de fours à verre : ils ont mieux résisté au tremblement de terre que les édifices en pierre.
A la limite sud du site le portique sud dont il ne reste que quelques pierres et chapiteaux corinthiens d’un ensemble pourtant colossal.
Vers la partie centrale, le temple de Zeus, le plus grand et le plus fastueux du site. Détruit par un séisme au VI éme siècle. Même à terre, cet amas de pierres énormes impressionne : 6 colonnes doriques sur les façades, 13 sur les 2 côtés étalées comme des rondelles de saucisson !
Nous verrons ce qu’il reste de la statuaire des 2 frontons au musée.
En remontant, le temple de Hera avec des colonnes de tuf aux cannelures prononcées et le portique d’echo : il ne reste qu’une colonne de la longue galerie.
Un petit détour par le stade ; il ne reste que le couloir (qui était) voûté et la porte, la piste est toujours là mais les tribunes ont disparu.
En remontant, un monument que l’on imagine plus facilement : le Philippéion ou brulait le feu sacré (1ère flamme olympique?)
Quelques beaux arbres et une pierre coquillière qui faisait partie d’un mur.
Quelques représentations préhistoriques ; entre autres, mâles et femelles.
De beaux bronzes repoussés ou moulés
Des frontons archaïques
Et bien sur des statues :
L’Hermés de Praxithèle pile ou face
2 Olympie
Hérode Atticus et Marcus Aurélius
Et bien sur le fronton est du temple de Zeus, en marbre de Paros, Zeus préside au départ de la course de char.
Fronton ouest, Apollon entouré des Centaures et des Lapithes .
L’après midi, petit tour en ville : restaurants, boutiques bijoux, tee shirts, souvenirs … Une marchande de bijoux est la sœur d’un porteur de la flamme pour les JO d’Albertville, d’ou la photo de mon athlète !
Demain, gorges du Loussios