la blonde du GPS, fatiguée comme nous, nous a ramené sur un bord de mer à Antikyra ou nous avons passé une nuit pluvieuse, c’était mieux le lendemain matin pour la ballade avant de repartir direction Delphes.
La pluie et le brouillard sont à nouveau de la partie dès que nous quittons la mer. Une petite halte à Arachova, joli bourg adossé au mont Parnasse…
... dont nous ne verrons jamais le sommet pour cause de brouillard.
Nous poursuivons sous la pluie jusqu’au camping en terrasse qui nous promettait la vue sur la mer d’oliviers que nous ne verrons que par intermittence le lendemain entre 2 nappes de brume.
Voilà ce que l’on aurait vu par beau temps
Arrivé sur le site de Delphes, la pluie redouble, le brouillard est également de la partie. La visite commence donc par le très beau musée que vous aurez après la visite du site (une main pour le guide, une pour l’appareil photo et la dernière pour le parapluie!).
Il y a des photos de l’aller, très brumeux et des photos au retour plus claires, avec quelquefois des gouttes sur l’objectif.
On emprunte la voie sacrée qui mène à l’Agora romaine dont il reste quelques colonnes et des boutiques en briques adossées à la montagne ou les pèlerins pouvaient acheter des ex-voto
Puis une pierre jetée par Zeus sur Delphes qui serait le nombril du monde, la colonne sur laquelle elle était exposée n’est plus, reste l’ombilic sacré
Un peu plus haut, le trèsor des Athéniens : joli bâtiment de marbre blanc érigé grâce à leur don (une partie du butin) après la bataille de Marathon en 490 av JC.
En se rapprochant du temple d’Apollon, le mur de soutènement de 83m, constitué d’énormes blocs couverts d’inscriptions grecques ou romaines.
Puis le trépied de la bataille de Platée, constitué de 3 serpents entrelacés qui supportaient une vasque (l’original, abimé, a été transporté à l’hippodrome de Constantinople ou il est toujours)
Enfin le temple d’Apollon, reconstruit au IV éme avant J.-C. (celui du VI éme avait été détruit par un tremblement de terre)
le même vu d’en haut
Michelin m’annonce un panorama*** grandiose sur la vallée et les cimes du Kirfis, on repassera...
Puis un théâtre de 5000 places, construit au IV éme et remanié par les romains au II éme. On aurait pu apercevoir des aigles, emblèmes de Zeus, ils devaient être au dessus des nuages.
On change de registre, place au sport avec le stade. Une piste de 178m, les lignes départ et arrivées toujours présentes, 5000 spectateurs sur des gradins dont certains au nord taillés dans le rocher.
Maintenant, le musée.
La salle du trésor de Sifnos avec un sphinx ailé qui surmontait la colonne dorique à 6 tambours des Naxiens
reconstitution du bâtiment, frises avec des traces de polychromie et l’une des 2 caryatides.
Puis les Kouros, 2 éphèbes
le taureau : plaques d’argent montées sur bois à l’origine
Le bas relief des danseuses provenant du trésor des athéniens
Puis la salle de l’aurige : le vainqueur de la course des JO de -474, en bronze, grandeur nature, qui tient encore les rênes. Il ne reste pas grand-chose des 4 chevaux et du char
La finesse des traits, les cheveux et les drapés sont magnifiques ; remarquez aussi les yeux, l’émail blanc contraste avec le bronze.
Pèle mêle, quelques pièces qui m’ont accrochés :
- des masques (en argent) et parures mortuaires (en or)
des bas reliefs et frontons provenant du temple
2 bronzes amusants, un plat en terre magnifiquement décoré, un musicien et une mignonne petite fille
et pour finir, un bel athlète
Voilà, on fera mieux la prochaine fois si le dieu de la météo nous est plus favorable.
Le site est magnifique mais la pluie rend les pierres très sombres. Le musée est remarquable, on peut y prendre des photos (sans flash)
Un autre gros morceau à suivre : les Météores