A nouveau réveillé par les moutons, par un très beau soleil, nous nous dirigeons vers le Grand Météore (Mégalo Météoro). Il est perché sur un rocher impressionnant de plus de 400m.
Quelques vues en arrivant.
En approchant, on distingue mieux la tour blanche qui permettait de hisser le ravitaillement. On distingue sur l’autre photo les câbles qui portent la nacelle utilisée aujourd’hui.
On croise un pope avant d’attaquer la descente (± 100 marches) puis la remontée (± 300 marches). Au 2/3, nous passons devant la grotte ou St Athanase avait son ermitage. Il a fondé le monastère en 1366.
En haut de la tour, les restes du treuil et du cabestan
puis la cloche à trois notes et la planche d’appel
on continue par la cuisine
et un atelier de menuiserie tonnellerie, avec un tour fonctionnant comme les Singer de nos grand-mères.
Puis le Catholicon ou repose le saint dans le narthex.et toujours pas de photo intérieure (sauf une)
Un joli mur près du réfectoire (fermé) et un ossuaire (brrrr)
et un très beau musée
- des croix d’une finesse incroyable
- un parchemin du Xiéme
- fresques et icônes bien sur.
- de plus anciennes
- et une annonce faite à Marie (?) sur deux portes
et une partie plus folklorique
- des costumes régionaux
- des uniformes grecs (avec jupes et pompons)
- de très jolies médailles, j’ai choisi, au hasard, Archimède et Pythagore
encore quelques vues d’en haut, c’est surtout Vaarlam qui est tout proche et attire l’attention (voir partie 1)
En route pour Agia Triada, monastère de la sainte Trinité. Dur dur après déjeuner, avec un soleil de plomb de descendre très, très longtemps pour ensuite remonter encore plus haut
Le système de treuil est intact. Selon la légende, il aurait fallu 70 ans pour hisser les matériaux au sommet.
La chapelle St Jean Baptiste, en partie taillée dans le rocher est bien sur couverte de fresques, l’iconostase est remplie d’icônes portables.
Un couloir avec quelques cellules ouvertes, des fresques : c’est beaucoup plus petit que le Gd Météore ou Vaarlam.
Mais les vues sur Kalambaka sont vertigineuses. J’ai cru comprendre qu’un James Bond a été tourné là.
La descente des escaliers est plus facile, mais la remontada sous la cagna …
Au bout de la même petite route, Agios Stephanos. L’accès semble facile, mais un ravin sépare la colline du rocher. Heureusement pour les touristes, un pont de pierre l’enjambe aujourd’hui, ouf !
Pillé par les allemands, bombardé pendant la guerre, l’ensemble fait un peu trop neuf
Ici aussi, ce sont des nonnes qui l’occupent, elles sont spécialisées dans la peinture d’icônes et le chant sacré (ça n’a pas l’air de les rendre joyeuses). Mais, là encore, il y a de la verdure et des fleurs.
Dans l’église Agios Haralambos (18éme), les fresques ont été entièrement refaites depuis la guerre : il manque un peu de patine mais elles sont plus vives et plus lisibles que dans les autres météores.
La Chapelle Agios Stephanos ne se visite pas, et le réfectoire est fermé (il sert normalement de musée)
On se consolera avec les vues magnifiques sur la ville, avec le même surplomb vertical très impressionnant
Nous avons visité 5 des 6 monastères encore occupés : leurs aspect et position, vus de l’extérieur, sont magnifiques et très différents. Mais les visites ont un caractère répétitif pour les profanes que nous sommes.
Mais les Météores n’usurpent pas leur réputation, ils font partie des temps forts du voyage.
J’allais oublier, en allant visionner une vidéos sur la formation des météores, j’ai aperçu un animal roux au milieu d’une paroi très escarpée (au zoom, on ne voit ni le bas, ni le haut de la paroi verticale)
J’ai également filmé des grimpeurs qui descendaient en rappel une paroi quasi verticale, mais pas de photo.
Nous quittons les météores direction Ioannina