En venant de Ouarzazate, on a sous les yeux à l’horizon l’Atlas enneigé. Après quelques Km, on découvre le ksar d’Aït Benhaddou, de l’autre côté de l’oued Mellah. Miracle ! Marie Christine marche sur l’eau, plus exactement sur les sacs de sable formant le gué pour que les touristes ne se mouillent pas. Et là, on peut parcourir jusqu’à plus soif les ruelles qui montent jusqu’à l’ancienne kasbah ruinée, négocier l’achat de souvenirs (un sculpteur sur bois fait de jolies choses), voir de très jolies maisons d’hôtes, admirer l’empilement de terrasses, de tours décorées de motifs géométriques (avec cigognes).
En repartant, les cigognes sont dans l’oued et on voit un amandier qui porte déjà des fruits. La remontée vers le village est bordée de boutiques, on est sollicité tous les 3 mètres : « plaisir des yeux, moins cher que pas cher » et même « moins cher que gratuit ». Une des spécialités, les aquarelles à base de thé et safran dont les couleurs du jaune à l’ocre ou au rouge sont révélées en chauffant la feuille sur le butagaz.
Enfin, une vue de la terrasse ou on a déjeuné. Un restau recommandé Routard qui nous à servi une omelette berbère (cuite dans un tajine), d’excellentes brochettes de bœuf avec légumes variés, et un dessert très copieux de fruits frais (oranges/cannelle, raisins, fraises, dattes) et pâtisseries. La promenade digestive a été bienvenue…
La prochaine fois, nous serons à Marrakech, Inch Allah