10 mars 2016
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19:42
Dès la sortie de de la palmeraie de Rissani, c'est à nouveau un désert de cailloux. Très vite, les dunes de l'erg Chebbi jaunes orangées contrastent avec ces morceaux de roche sombre.
C'est le seul morceau de désert saharien, 40 kms du nord au sud, 5 à 10 kms d'est en ouest.
Installation à l'auberge des roches, face aux dunes : seulement 5 camions, grand soleil, pas de vent… c'est dur les vacances au Maroc ! Les chameaux sont sous les palmiers un peu plus loin, ils nous conduiront demain.
Le lendemain, courses en ville : le boucher travaille comme quand il était jeune… Bof, dans un tajine bien cuit, le mouton est complètement aseptisé…
Fin d'après midi, il fait encore 25° à l'ombre (qui a dit veinards ?), en route pour les dunes et le coucher de soleil. Les ombres s'allongent sur le sable.
Au loin des caravanes s'enfoncent dans les dunes : ceux là vont passer une nuit sous la tente berbère : nous espèrons qu'ils n'ont pas oubliés les doudounes et bonnets de nuit, la nuit, il fait ~5° à Merzouga !
Les chameaux sont parqués, le spectacle va commencer.
Le soleil jette ses derniers feux. A l'horizon, pas un nuage, le spectacle est surtout dans les ombres et lumières sur les dunes
Madame est satisfaite du spectacle, nous retrouvons nos chameliers et nos montures.
La bergère et les chameliers
La nuit et la température tombent vite, il est temps de retrouver nos pénates
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10 mars 2016
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19:25
Nous avons continué à descendre la vallée du Ziz et sommes arrivés sur un plateau très large. Encore une fois un désert de caillou, de rares villages et petit à petit, on aperçoit un peu de sable au loin.
Nous franchissons la porte monumentale à l'entrée de Rissani.
Une fourche un peu plus loin indique la mausolée Moulay Ali Chérif : c'est le grand, grand (6fois) grand-père de Mohamed VI, les Alaouites sont originaires de Rissani.
Le gardien nous invite à entrer, nous ne verrons que le jardin et pourrons jeter un œil sur la mosquée. Le reste est réservé aux croyants, nous n'en sommes pas encore là.
Mosquée et frise décorative
Un petit tour au souk : rien de très particulier mais un boucher affiche qu'il vend du dromadaire.
En reprenant la route pour Merzouga, un troupeau de chamelles rentre à l'écurie.
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Maroc 2016
3 mars 2016
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19:51
Encore des kms de désert de pierres ou l'on rencontre quelques troupeaux de chèvres qui se nourrissent des rares touffes desséchées. Enfin, on aperçoit la vallée du Ziz qui a creusé un profond sillon dans le plateau. La palmeraie s'étire sur tout le fond de la vallée.
Désert de pierres et palmeraie
Nous arrivons au petit camping d'Oulad Chakker, la palmeraie le borde sur 3 côtés et seulement 4 camions: un petit paradis.
Première ballade dans la palmeraie qui est entretenue et cultivée. Sous les palmiers et quelques oliviers, on y trouve des fèves, des choux, du blé et de l'orge. Il y a aussi quelques pêchers en fleurs.
On y croise des femmes et des enfants, souvent avec des ânes
Un peu plus loin, un village. Des enfants jouent dans les arbres, une aïeule ramène de la verdure pour les bêtes.
Le lendemain, départ pour la source bleue de Meski en remontant la vallée et longeant la palmeraie.
la vallée du Ziz et la palmeraie
Nous traversons des villages. Un marabout adossé à la falaise, la confection de briques crues qui deviendront dures comme la pierre après séchage.
Marabout et briques crues
Après +/- 7 kms, nous avions choisi à tort de suivre la piste qui longeait le Ziz au lieu d'obliquer à droite. Un fellah nous propose de nous remettre sur le bon chemin après avoir bu le whisky berbère (thé à la menthe) chez lui.
Visite du jardin...
puis de la maison ou son épouse nous apporte le thé, puis pain et huile d'olive de leur propriété et, surprise, une pizza berbère.
C'est un grand pain rond plié en chausson fourré d'un mélange d'oeufs, d'oignons, de tomates et d"épices: un régal pour nous qui avions l'estomac dans les talons.
Reposé et repus, remis sur la bonne route, nous tentons le stop pour arriver un peu plus vite. Et ça marche! Un jeune marocain nous prend en charge et nous dépose à l'entrée de la source.
Nous avions vu cet endroit il y a quelques années, l'entretien et la propreté laissent à désirer comme la plupart des endroits gérés par les municipalités. Le camping est presque désert, c'est pourtant un très bel endroit, il ne faudrait pas grand chose pour le rendre paradisiaque.
Le point d'arrivée est un peu décevant, mais nous ne regrettons pas la ballade et surtout cette belle rencontre.
Pour le retour, pas de risque, un taxi Dacia tout neuf nous ramène au camping.
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3 mars 2016
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19:15
Un arrêt imprévu au camping de Goulmima (chez Michèle qui fêtait l'anniversaire du camping), le Ksar presque sur notre route nous tend les bras.
Ca se présente comme un Ksar visité dans la vallée du Draâ : un dédale de ruelles en partie couvertes, on croise des ânes bien chargés, beaucoup de femmes et d'enfants qui discutent volontiers. Toutes les personnes croisées arborent de grands sourires.
L'une d'elle nous conduit à l'extrémité du Ksar. Surprise, une partie du cheptel du village est là : chaque famille a un emplacement pour son âne ou sa vache (les familles « riches » en ont jusqu'à 3!). Il y a un canal d'irrigation qui sert aussi à la lessive mais pas question de photo: le cheptel, oui, mais pas les gazelles.
Nous rentrons à nouveau dans le Ksar et croisons « Charlie », il a son facebook, c'est à coup sur le futur Ronaldo marocain …
Il nous emmène visiter la maison traditionnelle que son père occupe occasionnellement.
Des escaliers en terre nous amène au 1er étage : une pièce centrale, une cuisine, 2 chambres et un salon . Ca ne respire pas la richesse...
la maison de papa Charlie
Quelques marches en terre plus haut, nous sommes sur la terrasse d'ou on a une vue panoramique sur le Ksar. Une curiosité, il y a 3 trous dans le mur qui dissimulent des ruches ! Pour récupérer le miel, il suffit de faire un trou dans le pisé.
Pas la moindre piécette demandée par les villageoises ou Charlie, tous très heureux de nous faire découvrir leur univers.
En route pour la vallée du Ziz
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Maroc 2016
3 mars 2016
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18:18
Sur la route de Goulmina, un arrêt que nous pensions court aux sources de Lalla Mimouna.
En plein désert de pierre, Zaid Abbou, un peintre calligraphe, a décidé de revenir au pays pour réhabiliter ces sources magnésiennes et créer cet espace culturel.
D'abord un jardin ou il expose ses collections, de la préhistoire à nos jours, de la pierre taillée ou polie à la tente berbère...
… aux outils, pieds de tente décorés et serrures en bois …
… et à la source d'eau magnésienne et pétillante réhabilitée (il a dégagé des m³ de détritus) et aménagée …
la source magnésienne pétillante
… et la clepsydre qui mesurait le temps pour respecter les quotas d'irrigation dont il nous a expliqué le fonctionnement …
et péle mêle les costumes, armes, cuisine … et les contrats notariés sur bois et papier !
Le tout avec des explications claires et complètes de Zaid que nous accompagnerons jusque chez lui ou nous découvrirons d'autre trésors.
Matériel du porteur d'eau , armes et porte décorée
Objets en cuir, costumes, plateaux et pilons
Pour finir, une petite boutique ou il vend quelques céramiques et surtout de magnifiques calligraphies en couleur, en partie enluminées.
Il milite pour un Maroc vrai et propre, reçoit les écoles, soutient des associations … Un exemple à suivre et à encourager.
Pour les camping caristes, le parking de nuit est possible devant le musée
une rose qui n'est pas prête à flétrir ...
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Maroc 2016
3 mars 2016
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17:34
Après le Dadés, une cinquantaine de kms et nous voici à Tinghir (ou Tinherir).
La vallée, assez large, est occupée par une magnifique palmeraie. Arrêt sur 1 panorama ou marchands de souvenirs, enfants et chameliers accaparent les rares touristes… Mais la vue est très belle avec la palmeraie et au pied de la montagne les habitations actuelles ou ruinées.
Un peu plus loin, 2éme arrêt. Une berbère sortie d'on ne sait ou arrive à extorquer un peu de troc à Marie Christine : en échange, nous avons eu la bise et la photo !
On voit que la palmeraie est plus étroite, nous approchons des gorges.
Troc et le bout de la palmeraie
Encore quelques kms et nous voici à l'entrée des gorges que nous franchirons à pied.
Les parois sont tellement verticales et resserrées que l'on se sent très très petits.
Au milieu des gorges, des jeunes escaladent la paroi : ça paraît facile. Il suffit d'être jeune, d'avoir le matériel et l'entraînement … Peut être dans une autre vie !
Bien sur, il y a toujours les marchands qui apportent leurs notes colorées.
Souvenirs et monte en l'air
Retour au camion pour manger quelques brochettes au soleil et sortie des gorges.
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Maroc 2016
3 mars 2016
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12:38
Après une nuit froide (0° nous sommes à 1500m) et calme au camping « doigts de singe » (malgré un groupe de hollandais), nous attaquons les gorges.
Tout d'abord, les rochers qui donnent leur nom au camping : il faut un peu d'imagination pour y voir des doigts mais c'est très curieux.
Peu après, la casbah d'Ait Arbi et le village d'Ait Oudinar au pied de la montagne
La route s'élève progressivement, la vallée se resserre.
Les lacets se succèdent, la pente s'accentue pour arriver à un 1er col à 2000m. L'hôtel qui occupe un éperon rocheux réserve de très belles vues sur les gorges.
Une sévère descente nous ramène au niveau du Dadès : la route étroite avec la roche en surplomb longe l'oued sur quelques centaines de mètres : heureusement, nous ne croisons personne !
4-1 4-2 4'
La vallée s'élargit, au bord de l'oued il y a beaucoup de cultures et des plantations de bouleaux aux alentour d'Imdiazen..
Et ça remonte ! La roche à changé, le paysage est complètement minéral excepté le ruban vert que l'on distingue à peine au bord de l'oued. Le train des hollandais attaque les lacets qui monte au 2ème col à 2100m. La route est bonne, souvent large et nous n'effectuons que quelques croisements : quand on est du coté de la pente vertigineuse, on apprécie modérément de prendre les bas côtés…
Peu après Msemrir, la route se change en piste, il est temps de revenir sur nos pas. La lumière a changé depuis le matin, nous découvrons d'autres perspectives.
Marie Christine aperçoit à flanc de montagne une habitation troglodyte qui est toujours occupée ! Comment vit on avec des enfants dans un endroit pareil : 1800m d'altitude, 30m au dessus de l'oued dans une paroi très pentue et sans commodités ? Il a gelé cette nuit au camping…
Arrêtés pour prendre des photos, 3 jeunes femmes courent vers le camion pour le « troc » : Marie Christine ouvre la caverne d'Ali Baba et les fatmas se jettent sur tous les articles : enfants, femmes, draps, doudounes … tout est bon pour elles. On se croirait un 1er jour de soldes ! En échange, nous sommes gratifiés de magnifiques sourires.Bien sur vous ne les verrez que de dos. Nous repartons contents et bien allégés.
Un grand merci à toutes celles qui nous ont donné de quoi récolter ces sourires.
Nous quittons les gorges direction Tinghir.
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Maroc 2016
22 février 2016
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22:27
Nous voici à nouveau dans ce magnifique endroit.
Petit rappel :
Aït-Ben-Haddou est le plus célèbre des ksour de la vallée de l'Ounila.
Le Ksar est un groupement d'habitations essentiellement collectif. À l'intérieur des murailles défensives percées d'une porte en chicane, se pressent de nombreuses maisons modestes ou faisant figure de châteaux urbains avec des tours d'angle décorées de motifs en brique crue.
Les plus anciennes constructions dateraient du XVIIe siècle. Le ksar comprend également une mosquée, une place publique, des aires de battage, une fortification et un grenier au somme.
Le site était un comptoir sur la route qui reliait le Soudan à Marrakech par le col de Tizi-n'Telouet.
Nous arrivons par le village actuel sur la rive opposée de l'Ounila.
Le ksar occuppe le versant sud de la colline, on peut y accéder par un pont, banal, ou par un gué sur la rivière.
Dans la partie basse, derrière les murs, 4 casbahs.
Nous visitons l'une d'elle.
Dans la cour, le maréchal ferrand rechausse un mulet de fers neufs. A coté, le systême de banches (Une banche est un élément de coffrage d'abord utilisé dans la technique du pisé).
C'est tellement hors du temps, vous aurez donc les photos en noir et blanc!
Visite libre de la casbah: d'abord la porte et sa serrure, puis un escalier en terre très irrégulier.
Des pièces sur 3 cotés sur les 2 niveaux, probablement des chambres. Il y avait des grandes familles à l'époque et les riches avaient plusieurs femmes.
Notez les escaliers très irréguliers et les plafonds de joncs sur des branches qui soutiennent le sol de l'étage supérieur.
C'est tout d'origine mais j'ai remis la couleur.
Dans les ruelles, des objets de l'artisanat traditionnel apportent une touche colorée à l'ocre des maisons.
Difficile de passer sans être gentiment accroché, encore plus difficile de sortir d'une boutique sans acheter...
Le marchandage est de mise, on transige entre 25 et 50% du prix initial
Tout n'est pas entretenu ou restauré, loin s'en faut! On découvre la déco d'anciens intérieurs...
Heureusement qu'il n'y a pas foule, des groupes de cavaliers traversent le ksar!
Ma gazelle a revêtu le chèche traditionnel, j'aurai peut être droit à une danse berbère?
Retour sur l'autre rive, passage obligé par la maison d'hôtes "chez Brahim" recommandé par le routard.
Menu sympa, bon rapport qualité prix et situation exceptionnelle de la terrasse face au ksar...
Omelette berbère, brochettes de filet de boeuf, fruits et pâtisseries le tout arrosé d'un thé vert à la menthe.
Si vous passez par là, les chambres d'hôtes sont aussi très belles
Au passage, l'irrigation et les jardins. Ici les fleurs d'amandiers ont disparus: on distingue de minuscules amandes.
Retour au camping ou nous sommes les seuls clients. Dur dur pour les marocains qui vivent du tourisme!
Départ demain matin pour Ouarzazate et peut être plus a l'est
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Maroc 2016
22 février 2016
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22:10
Beau soleil au départ de Taroudant qui nous suivra toute la journée. La route est plaisante, un beau goudron en fond de vallée, les montagnes de chaque coté.
Sur la fin, la route est plus sinueuse : Taliouine est à plus de 1000m d'altitude.
Nous trouvons un hôtel camping en centre ville, petite promenade : achats divers et recherche d'un cyber café sans succès (notre clé 3G est une fois de plus sans réseau).
Le lendemain passage obligé dans la coopérative qui regroupe les producteurs de safran. A l'intérieur du beau bâtiment, une petite expo textes et photos sur la culture, la récolte et les utilisations de l'or rouge. Il y a également quelques objets ancien.
Il y a 3 ans, les hôtesses nous avaient proposé un thé au safran, aujourd'hui, c'est dimanche et le préposé (homme) n'a pas daigné bouger de son siège …
Le lendemain, départ pour Tamdaght.
Ici encore, une très belle route qui nous fera passer un col à 1800m. Nous ne descendrons pas en dessous de 1400m à l'arrivée à Tamdaght.
Tagine à la chèvre maison dans le camion, puis visite de la casbah recommandée par notre guide des campings.
La porte est ouverte, personne …
Nous visitons tout seul : la cour, quelques salles qui ont dû être luxueuses, la terrasse qui nous réserve une jolie vue.
Le gardien arrive mais ne nous donne aucune explication. Dommage.
Un petit tour vers la nouvelle casbah qui est une superbe maison d'hôtes et qui organise des balades en dromadaire.
Un peu décevant, en route pour Ait Benhadou !
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Maroc 2016
22 février 2016
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/2016
13:20
Le détour par Taroudan n'était pas prévu mais nous retrouvons avec plaisir cette jolie ville enfermée dans ses hautes murailles.
Il reste une place pour la nuit près de l'une des portes, nous sommes au plus près de la ballade en ville.
Il y a toujours de jolies portes et les calèches nous sollicitent en vain : les jambes sont restées inactives toute l'après midi, il faut les dégourdir.
Dans les souks nous retrouvons toujours les mêmes choses : babouches, robes colorées, babioles et bijoux. Mais il n'y a pas foule, les touristes sont rares.
Encore et toujours les souks
Le lendemain, avant de partir pour Tiout, quelques pas dans le jardin tout proche et vue sur l'Atlas enneigé : les palmiers et la neige, quel beau contraste !
Les murs et jardins et l'Atlas enneigé
La route qui nous conduit vers Tiout franchit l'oued Sous complètement à sec à cette époque, on ne peut qu'imaginer sa violence quand il charrie des tonnes de rocher et emporte ponts et routes.
Le village de Tiout est quelconque et nous suivons la route qui passe entre la casbah délabrée et la palmeraie.
Nous nous garons près d'un des bassins qui alimente les cultures: l'eau y est parfaitement limpide et fraîche. Avant de rentrer dans la palmeraie, nous remontons vers le douar en amont. A coté de la mosquée, un marabout dont la porte est ouverte : c'est juste un lieu de prière très dépouillé.
Le village de la palmeraie
Plus loin, nous atteignons l'oued qui longe le bas de la palmeraie.
Nous rentrons dans la palmeraie, plutôt bien entretenue : des parcelles labourées, d'autres avec des fèves, de la luzerne et de l'orge. Quelques ânes se prélassent à l'ombre des palmiers clairsemés qui laissent entrevoir la casbah.
La palmeraie au pied de la casbah
Pour finir, nous remontons jusqu'à la casbah : le monument ne se visite pas, il est en très mauvais état. Mais de l'hôtel restaurant qui s'y adosse, la vue est magnifique sur la palmeraie et les environs.
La casbah et la palmeraie
Retour à Taroudan pour la nuit. Demain, direction Taliouine, la capitale de l'or rouge.
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Maroc 2016