J'ai surement fait une petite bêtise, l'article sur la grande muraille apparait en 4ème position dans la liste d'articles: si vous voulez le voir, il faudra aller le piocher là, désolé!

Nous quittons Pékin pour prendre un train de nuit qui nous ménera à Lanzhou.

Vues d'une banlieue de Pékin et de notre compartiment à "couchettes molles", les dures sont dans un wagon non compartimenté (gare aux ronfleurs!)

Un p'tit en cas? Lanzhou est réputée pour la viande d'agneau, la brochette sur une brindille est délicieuse

En passant, un temple et des divinités qui ont du inspirer des auteurs de BD ou de dessins animés

Un Télécabine nous amène sur les hauteurs de la ville. La nuit commence à tomber et on a peu de temps pour voir les monuments.

Ce qui se voit bien c'est la pollution: c'est (était) la ville la plus polluée de Chine.

En redescendant, jolie vue sur le pont illuminé.

Le lendemain, de bonne heure départ pour le monastère de Labrang après un arrêt pour une autre spécialité de Lanzhou: les beef noodles.

Ce sont de grands spaghetti, étirés à la main à partir de pâte fraîche, cuits et servi dans un bouillon. C'est surprenant au petit déjeuner mais ça passe assez bien et ça cale pour le voyage.

Depuis Lanzhou, 185 km d’autoroute avec des paysages magnifiques puis 30 minutes de bonne nationale. Depuis la route, nous apercevons une 12aine de mosquées qui paraissent flambant-neuf! On partait pour le Thibet, on voyage en terre d'Islam. Il est vrai que c'est l'arrivée en Chine de la route de la soie.

Xiahe est à 3000 mètres d’altitude, on était content d’avoir nos p'tites laines.

On dépasse la ville pour aller voir un camp de nomades thibétains qui proposent une ballade à cheval. Le Papy à son moulin à prière

Retour à Xiahe ou nous sommes accueilli chez un moine. Après les salutations, la visite de la salle de prières, on passe à table.

Ce ne sera pas le meilleur repas de notre séjour, mais le dessert malaxé par le jeune homme me laisse un souvenir impérissable: le beurre de Yack, même malaxé avec de la farine et du sucre, dégage une infâme ôdeur de rance. Beurk!

Si ça vous dit après le déjeuner, on peut passer aux toilettes...

Un peu de culture (merci Wilkipédia)

Le monastère de Labrang (Labrang Tashi Khyil : བླ་བྲང་བཀྲ་ཤིས་འཁྱིལ)  est l'un des six grands monastères  du boudhisme thibetain, dont le Dalaï-Lama et le Panchen-Lama sont les autorités spirituelles.

Il est situé dans  la préfecture autonome tibétaine de Gannan de la province chinoise du Gansu.

 Xiahe est situé à près de quatre heures de la ville de Lanzhou, la capitale du Gansu.  Labrang est  le plus grand monastère en dehors du Thibet.

Il a été fondé en 1709 et eut jusqu'à 4 000 moines  dont les ¾ Thibétains.

Labrang a eu sous sa dépendance jusqu'à 138 monastères et possédait un immense domaine nomadique et agricole. À partir de 1958, le monastère a été fermé pendant 12 ans, puis rouvert pour le tourisme et le culte.

Il abrite actuellement jusqu’à 1000 moines, et exerce encore une influence importante.

C'est un jour de semaine, il n'y a pas foule au monastère.

Les billets pris, on passe devant quelques beaux porches en bois très travaillés. Dans les ruelles, quelques moines en tenue et une enfilade de moulin à prières que nous avons religieusement tournés.

Les bâtiments sont juste au pied de la montagne.

Les bâtiments sont juste au pied de la montagne.

A l'intérieur, peu de lumière et photos interdites (comme celles ci dessous...)

C'est très rouge et plein de dorures.

Des banquettes pour s'agenouiller, des statues que l'on a du mal à différencier. Les visiteurs semblent très dévôts et généreux: derriére les vitres de la 5éme photo on dépose devant chaque statuette quelques billets

Quelques photos de détails en extérieur.

2 plaques: une en chinois, l'autre en thibétain avec le même texte: les caractères n'ont rien en commun.

Quelques moines croisés: la foi n'a pas l'air de les rendre joyeux...

Voilà, une longue journée se termine. Demain matin à l'aube, départ pour Shanghaï

A suivre: un aperçu de Shanghaï

Après une longue nuit réparatrice pour gommer en partie le décalage (7H quand même), nous rejoignons la gare routière et recherchons le bus qui nous mènera a Mutianyu, au nord de Pékin.

Voyage sans encombre, pas trop de circulation. Les derniers Kms se font en taxi et on arrive sur le site.

Un peu galère pour comprendre comment ça marche et quel type de billet acheter: la muraille est sur les crêtes, on évite la montée à pied et on prend le "cable-way"

La montée ne dure que quelques minutes et nous offre un super panorama.

Nous y sommes! Ce tronçon ouvert à la visite est parfaitement rénové.

Il n'y a plus qu'à ouvrir grand les yeux, et prendre quelques clichés ou vidéos.

Nous avons parcouru le chemin de ronde du 16 au 6.

Ca monte et ça descend sans arrêt. Les paysages et perspectives changent continuellement.

Quand la pente est trop importante, il y a des marches dont la hauteur peut varier de 10 à 60 cm dans le même escalier.

Il y a quelques possibilités de quitter la muraille par le côté sud bien sûr.

A mi-chemin de notre parcours (point 11 du plan), une dérivation renforce le système de défense.

Marie Christine en profite pour récupérer à l'ombre.

Il fallait être fou pour faire cet ouvrage dans un tel environnement!

Un peu de culture (merci Wilkipédia)

La Grande Muraille ( 长城 ;  littéralement « la longue muraille »), est un ensemble de fortifications militaires chinoises construites, détruites entre le iii^e  et le xvii^e siècle pour défendre la frontière nord de la Chine.

C'est l'architecture la plus importante jamais construite par l’Homme en longueur, surface et masse.

La longueur totale des murs serait de 6 300 km. On estime  à 21 200 km la longueur totale de la Grande Muraille en prenant en compte les parties actuellement détruites.

En moyenne, la muraille mesure 6 à 7 m de hauteur, et 4 à 5 m de largeur. 

Nous avons opté pour le chemin, d'autres ont pris la piste de luge beaucoup plus rapide mais offrant moins de vue sur ces paysages exceptionnels.

Le premier restaurant fut le bon (mais pas le meilleur), nous avions un peu l'estomac dans les talons.

Retour à Pékin pour notre dernier jour qui est la fête nationale: nous avions été au calme jusque là, c'est bien fini: tous les chinois sont dans les rues, les trottoirs, très larges, sont comme le métro à 18H.

Nous nous rabattons sur un magnifique jardin, à 2 pas de la cité interdite.

A suivre: Lanzhou et le monastère de Labrang