Après une petite interruption à cause d'un WIFI défaillant et de quelques jours en famille, voilà la fin du périple en Croatie.

Pula est à la pointe sud de l'Istrie, la ville est connue pour son amphithéâtre.

Construit par les Flaviens (Ier siècle), c'est le 6éme en taille de l'empire romain (132m * 105) et c'est l'un des mieux conservés. Il pouvait accueillir plus de 20 000 spectateurs.

Deux étages de voûtes, le troisième percé de fenêtres carrées, il comporte 4 tours qui permettaient aux spectateurs de prendre place et remplaçaient les vomitoires.

Il subsiste quelques rangées de gradins, l'arène est utilisée aujourd'hui pour des concerts et un festival.

Sous l'arène, dans les souterrains réservés aux bêtes et aux gladiateurs, une exposition consacrée à l'huile d'Olive: meule, pressoir et amphores

Un peu plus au nord, Rovinj: une charmante petite presqu'île que l'on découvre derrière son joli port Ste Catherine.

L'arc de Balbi à remplacé l'ancienne porte médiévale. Elle est ornée d'une tête de turc enturbannée.

On se perd dans les ruelles qui montent et descendent de la colline: les boutiques, restaurants et glaciers se succèdent.

la pente s'accentue, les escaliers mènent à la cathédrale

On aperçoit le Campanile (XVIIéme, copié sur celui de la place St Marc) de la cathédrale Ste Euphémie. Elle est placée sur une esplanade qui domine la mer. C'est la plus grande église baroque d'Istrie. L'intérieur est simple et lumineux.

Un escalier de bois mène juste sous les cloches. D'en haut, la vue est magnifique sur la ville, le port et les îles (île rouge et Ste Catherine)

Au sommet du Campanile,  la statue en cuivre de Ste Euphémie est une girouette qui indique la direction du vent aux navigateurs.

Sur l'église, un petit bas relief représente la Ste qui porte son église.

En redescendant, pas de plage mais des petites criques accueillant les baigneurs sur les rochers: remarquez la couleur de l'eau!

C'est fini pour la Croatie, nous reprenons la route pour l'Italie.

Une vingtaine minutes de bus et nous voici face aux remparts de la perle de l'Adriatique. L'ancienne Raguse, rivale de Venise, est fort bien protégée coté terre.

Nous sommes accueilli par St Blaise, patron de la ville, représenté sur la plupart des monuments. Il figure même sur un canon de bronze. 

Il porte une miniature de la ville.

Un petit tour du coté du vieux port, réservé aux excursions côtières.

En remontant du port, on passe devant la cathédrale de l'Assomption.

Puis le palais du recteur. Détail d'un des chapiteaux et escalier intérieur.

Puis Placa, l'artère principale. C'était un bras de mer comblé après le tremblement de terre de 1667.

Boutiques et monuments et palais et surtout des touristes.

Tout au bout de Placa, la curieuse fontaine d'Onofrio, qui devait être aussi un réservoir, distribuait l'eau d'une source située à 12 km, acheminée par un aqueduc en partie souterrain!

Une jolie mariée pose au milieu de la foule.

un peu avant la fontaine, une église orthodoxe.

Puis le monastère des franciscains.

D'abord un cloître. Remarquer le tombeau d'un riche Ragusin accroché au fond.

Un petit musée présente des pots de la plus ancienne pharmacie du pays (1317), celle ci est toujours en activité aujourd'hui!

Egalement quelques reliques, icônes et une très belle croix de procession.

On sort des sentiers battus et on se perd dans les ruelles: ça monte, ça redescend et on recommence ...

On trouve enfin l'entrée des remparts qui ceinture la ville: c'est parti pour 2 km et 1350 marches.

La vue sur les toits change sans arrêt: c'est le clou du spectacle!

Il y a toujours un clocher, une tour, la mer : un régal.

Il y a aussi la vue sur les remparts côté mer, avec une eau toujours aussi limpide.

Un peu à l'écart au nord, le fort St Jean offre une jolie vue sur la vieille ville.

Pêle mêle quelques images oubliées

Quelques St Blaise

Je ne résiste pas à vous présenter Saint Ignace, qui est comme chacun sait le patron des chauves ...

Demain, Mostar en Bosnie.

Nous quittons notre B&B à côté de Ston sous un vrai soleil.

Nous étions passé souvent au pied des "STON WALLS" sans avoir le temps (ni le beau temps) d'y monter. Elles seraient les plus grandes murailles d'Europe, dixit notre hôte. Ce n'est quand même pas la grande muraille.

Le droit d'entrée acquitté, il faut attaquer sous le soleil les quelques 500 ou 600 marches. Un escalier étroit, rectiligne, de plus en plus raide. Quelques plates-formes permettent de se croiser et de reprendre son souffle.

Jolie vue sur le village et les marais salants.

Plus haut, c'est presque plat, ouf!

Dire que les anciens montaient ça avec armes et bagages.

De là, on a la vue sur le fort de Mali Ston qui commande l'entrée sur la presqu'île.

La redescente est plus facile et plus rapide!

En route pour Dubrovnik, toujours sous le soleil. Quelques photos sur la route.

Arrivée sur le haut de Dubrovnik par un pont à haubans. Notre point de chute est quelques km plus au sur à MLINI.

Installation puis descente à la plage. Bronzage vite interrompu par la pluie.

Demain, route vers les bouches de Kotor.

Départ de notre AirB&B de Split, au pied de la colline.

Direction sud, on longe d'abord la Riviera de Makarska, une belle route sinueuse entre mer et montagne avec un beau soleil.

Vers l'embouchure de la Neretva, un bel exemple de culture croate, une plaine rigoureusement plate et irriguée. A noter, le port et l'industrie sont tout près.

Un peu plus loin, des lacs dont nous n'avons pas vu s'ils sont reliés à la mer

L'après midi, ballade dans la presqu'île.

Le petit port de Zuljana, avec une petite crique à proximité pour un 1er bain de pieds.

Un détour pour goûter le vin de Dingac: le crû le plus réputé de la région. Il titre quand même 15°!

Excellent mais servi un peu chaud à mon goût.

Nous poursuivons la route qui passe d'une côte à l'autre, dans des paysages sauvages et verdoyants et qui nous mène à Orebic, avec une descente vers la mer époustouflante.

On en a pris plein les yeux mais c'est comme toujours difficile de s'arrêter et le soleil était un peu bas.

Sur la route du retour, on ne résiste pas aux fruits de mer locaux: des huitres vendues à l'unité, rondes, presque plates, entre Marennes et Belons. Pas faciles à ouvrir avec un couteau de cuisine mais quand on veut, on peut! 

Excellentes.

Par contre les moules ne valaient pas les bouchots, on leur à fait un sort quand même.

Demain île et parc de Miljet.

Enfin du soleil!

Une petite demi-heure de route pour rejoindre Trojir, un peu à l'ouest de Split.

Petite cité médiévale posée sur un îlot de 12Ha relié à la terre et à lîle de Ciovo par 2 ponts.

Grâce à l'étroitesse des ruelles, la cité est quasiment piétonnière.

Nous longeons d'abord la mer (très étroite) qui nous mène à la partie la plus fréquentée par les touristes: fringues, souvenirs, antiquités et bien sur restaurants, cafés, glaciers.

Au bout du quai, la forteresse qui du haut du donjon offre de beaux point de vue sur Trojir et les alentours.

On quitte le rivage pour nous enfoncer dans les ruelles, beaucoup plus calmes que le bord de mer.

Un restaurant un peu à l'écart nous attire, il tiendra toute ses promesses. 

Un peu lourd après ce déjeuner, nous reprenons notre route jusqu'à la cathédrale St Laurent, appelée localement St Jean car elle abrite le tombeau de Jean de Trojir.

Le portail abrité sous un porche est le joyau du sanctuaire. Sculpté en 1240, il offre une incroyable richesse de détails:

de chaque coté, des lions supportent Adam et Eve. Les colonnes sont par des ottomans ou des juifs pour symboliser leur conditions inférieures. On y trouve bien sur les apôtres, les travaux des 4 saisons.

sur le tympan, la nativité avec la Vierge et l'enfant, et au dessus, elle baigne le jeune Jésus.

L'intérieur est assez sombre, il y a peu d'ouvertures. Dans la nef est suspendu un grand crucifix peint (1440). L'autel est coiffé d'un curieux baldaquin de pierre du XIVéme. De chaque cotés, des stalles en bois ornés inspirées du gothique vénitien (XVéme).

La chapelle de Jean de Trojir a été ajoutée au XVéme pour accueillir son sarcophage. Réalisée en pierre blanche, elle est caractéristique de la renaissance avec son plafond à caisson et ses colonnes.

Au plafond, un personnage, tête en bas, pointe du doigt le sarcophage de l'évêque.

La base est occupée par des chérubins portant des torches symbolisant le passage de la vie à la mort.

Le trésor. 2 photos volées!!!!

Une représentation de St Laurent qui serait mort sur le grill (il a gardé le matériel) et un triptyque en ivoire de la crucifixion d'une très grande finesse.

Il y avait bien sur les traditionnels habits brodés d'or, les ciboires, les reliquaires ...

J'oubliai la très belle chaire avec de très beaux chapiteaux ressemblant à celle de Split vue hier, ainsi qu'une Vierge bien mise en valeur.

Le campanile. A chaque étage son style: en bas, du roman, puis du gothique, ensuite gothique vénitien et pour finir renaissance!

47 m, la montée débute par un escalier de pierre très étroit. La suite est plus facile jusqu'aux clocher que l'on atteint par une échelle de meunier.

La vue est très belle sur l'îlot et les alentours. Belle récompense pour l'effort consenti.

Le Baptistère est également renaissance. Un bas relief de St Jérôme au désert et des angelots sur la frise qui fait le tour: on m'avait toujours dit que les anges n'avaient pas de sexe...

Sur la place Jean Paul II, face à la cathédrale la Loggia de la ville et l'hôtel de ville.

Pour finir, un petit tour sur l'île de Ciovo, bien tranquille, qui offre de belles plages de fins gravillons blancs. Il faisait beau, mais l'eau était un peu fraîche pour un premier bain.

Si le temps le permet, nous visiterons le parc de KRKA demain.

A bientôt pour la suite.