Nous avons enfin rejoint CACERES avec quelques difficultés. En effet, lors de la révision effectuée à Marakesh, il ont oublié un papier essuie-tout en changeant le filtre. Certains diraient que c'est du travail d'a . . . . !

Pas de problème jusqu'à notre retour en Espagne, puis un petit bout s'est détaché et limitait la carburation: 80 km/h en descente, 60 sur le plat et 30 en côte, et en plus un dimanche!

Tout est rentré dans l'ordre le lendemain et ça nous a donné l'occasion de visiter cette ville superbe.

Un premier petit tour dans la ville ancienne, tour d'abord le palais Godoy et l'église Santiago.

A l'intérieur de Santiago, la décoration est "riche": beaucoup (trop) de dorures. Sur les côtés et le fond de la nef, des "pasos * " sont prêts pour les processions de la semaine sainte.

* pasos: autels portés à dos d'hommes, richement décorés, qui servent de supports à des personnages en bois sculptés représentant des scènes de la Passion.

Un peu plus haut, la plazza Majore, un peu en pente. Sur le bas, terrasse des hotels restaurants, sur le haut, les fortifications etl'escalier qui monte vers les palais et églises.

Bien sur, nous n'avions pas prévu de guide et le dimanche les infos touristiques sont fermées.

Voici quelques photos de palais et d'églises, avec quelques détails, juste pour que, comme nous, vous ayez envie d'en voir et d'en savoir plus.

Une église, Sta Maria Novella est ouverte à la visite: très blanche avec un coeur tout doré.

Un très bel escalier en colimaçon nous mène dans l'un des 2 clochers qui domine la ville et ses toits.

Les cigognes espagnoles aiment les églises et, pour rester si près des cloches, doivent être probablement sourdes. Au Maroc, elles étaient bercées par l'appel des Muezzins!

En redescendant, une belle expo de crèches anciennes: coincidence, une crèche bédouine.

En redescendant, quelques dernières vues dont le fronton d'un palais très travaillé qui nous à rappelé, en moins chargé, le style Manuelin que nous avions vu au Portugal.

En redescendant, j'ai appris que ce dimanche des rameaux (8 jours avant Paques) se déroule vers 19H une procession qui démarre la semaine sainte.

Un retour rapide au camion pour recharger les batteries et retour à l'église de Santiago.

Les fanfares se préparent, la foule arrive: des curieux, des touristes et des centaines de participants costumés, des très jeunes (garçons et filles) et des moins jeunes, voire un peu âgés

Voici ce qu'en dit Wilquipédia:

"Les confréries qui participent aux processions sont très anciennes, certaines datant du XVe siècle. La sobriété et la ferveur religieuse règnent au passage des confréries et des images religieuses, dont certaines ont une très grande valeur historique et artistique".

Plusieurs confréries se succèdent emportant leurs bannières en adoptant un pas lent et chaloupé. Remarquez les chapeaux pointus qui masquent les yeux et les pénitents? noirs: très impressionnant.

Ensuite sortent les "pasos", ces autels portés à dos d'hommes, richement décorés et qui servent de supports à des groupes sculptés en bois représentant des scènes de la Passion.

La sortie de l'église est difficile: il y a quelques marches et la porte est à peine plus large que les pasos.

Remarquez le nombre de porteur, j'en ai compté jusqu'à 50 par pasos!

C'était imprévu et j'aurais fait mieux avec un peu de documentation...

La procession était exceptionnelle, je pense que nous n'avons plus l'équivalent chez nous. J'ai été plus impressionné par les centaines de gens impliquées et la tradition que par la piété ou dévotion de la foule et même des congrégation.

C'était un peu long, j'espère ne pas vous avoir ennuyé.