Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, un jour en gris, le suivant rose : après le panneau solaire et le PV, nous avions fait une belle rencontre. Nous repartons du camping (remarquez la déco de l’accueil, on aimerait que les toilettes soient aussi soignées…), avec un gros problème sur la cassette WC, la trappe est cassée et c’est très emm…..t ! A nouveau le gris. Il nous faut continuer et essayer de trouver des solutions, à Tiznit il y a de l’espoir
A Tan Tan plage, de belles maisons avec des terrains vagues juste devant, un bel arbre devant une autre, le beau et le riche côtoie la misère.
On refait donc encore la route à l’envers, avec un temps agréable, dans le camion à l’abri du vent. D’abord TAN TAN, une ville récente, des usines qui traitent le poisson, ça ne fait pas bien riche. A la porte nord, un couple de dromadaires géants salue les touristes.
On repasse à Guelmin (on commence à bien connaître), pause Tajines : chevreau pour M Christine, Agneau pour moi. C’est les meilleurs que nous ayons mangés, dans un boui-boui uniquement fréquenté par des marocains, mais aussi les moins chers : 2,30€ par personne, thé menthe, eau minérale et pain compris…
Traumatisé par mon panneau solaire, je ne résiste pas et je fais des photos d’un camion de fourrage de face et de profil pour que vous imaginiez le déplacement d’air quand on croise ce genre d’engin sur une route rectiligne (donc on roule vite), pas trop large (on croise assez près) et avec le vent de côté !
Les paysages sont plus variés, le désert de cailloux assez plat et sans plantes fait place à un paysage vallonné qui, selon les versants, peut être complètement minéral ou plus vert (on a vu des km² couverts de cactus plantés sur les coteaux, probablement pour stabiliser les pentes et limiter l’érosion)
On repasse à Sidi Ifni, puis avant Mirleft, arrêt sur la plage de Sidi Mohamed ou Abdallah. Il y a un énorme rocher troué à quelques mètres en mer, les vagues s’engouffrent dans l’ouverture, c’est très impressionnant ! (la photo n’est pas exceptionnelle, le soleil est trop haut et les vagues génèrent une brume qui se voit sur le cliché) Sur le fond, belle vue du village et de la mosquée. A proximité, un électricien joue les funanbules sans filet.
Enfin, arrivée à Tiznit. Le camping en ville est complet, on en trouve un à l’écart de la ville (c’est difficile de bivouaquer sans trop d’électricité, et surtout sans les toilettes). Pour couronner le tout, un mauvais contact dans la parabole nous prive de télé le soir.
Le lendemain matin, je monte sur le toit, identifie la panne, répare le faux contact : ça marche ! Du coup, l’oie étant perchée le matin, nous avons droit à un super beau temps, presque sans vent.
Le réparateur nous fait un prix pour reposer un panneau solaire du même type, on se rend à son atelier, ce sera fait l’après midi. Pour la cassette wc, pas de pièce de rechange, on trouve de la colle époxy (celle que j’utilise pour coller mes bijoux en verre fusing). Avec 2 renforts en alu, on espère que ça tiendra jusqu’à notre retour, Inch Allah. Nuit sur le parking devant l’atelier : il ne faut pas bouger le CC avant que le mastic-colle ne soit pris pour ne pas récidiver.
On a donc un peu de temps pour revenir dans le souk, c'est très animé car c'est jour de la prière, nous n'avions jamais vu autant de femmes dans les rues. Vue sur la mini boutique herboriste- parfumeur- produits de beauté: il n'y a même pas la place de se retourner. Le souk des bijoutiers est assez décevants: c'est trop clinquant et très éloigné des bijoux berbéres vus l'an dernier.
On espère pour la suite de belles journées en rose … Ah, les vacances, ce n’est pas de tout repos !!!