9 avril 2015
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16:51
Après 2 jours près de la lagune de Moulay Bousselam, dernier point de chute : Asilah.
Asilah fut carthaginoise (Zéli) , romaine (Zilis) avant d'être conquise par les arabes.
Le siège des normands échoua vers l'an 1000, et c'est vers 1471 que les portugais prennent la ville et la baptisent Arzila. Ils y construisent une place forte, et la ville devint un comptoir commercial et une tête de pont importante.
Elle fut rendue au Saadiens en 1578 avant d'être reprise par les espagnols (Arcila), puis par Moulay Ismaïl Ben Chérif en 1691 et enfin sous protectorat espagnol de 1912 à 1956.
Ouf ! Quelle histoire.
Nous y sommes passés en 2012 et 2013 et avons retrouvé avec grand plaisir cette petite cité.
Il s'y déroule tous les ans un festival ou des artistes de rue décorent les façades blanches des maisons de la médina.
L'inspiration est variée et c'est toujours très coloré: avec le soleil à nouveau bien présent, c'est un vrai bonheur!
Notez que les femmes ne sont pas voilées.
En bord de mer, dans les fortifications, un Marabout.
La cour est pavée de pierres tombales en céramique.
Le lendemain, départ pour Ceuta: après ces quelques semaines bien remplies il nous faut rentrer!
La traversée du Rif par l'autoroute se fait sans problème, le paysage devient de plus en plus accidenté sans atteindre les sommets de l'Atlas. En arrivant, des dizaines de jeunes "de couleur", et même foncés attendent on ne sait quoi sur le bord de la route, peut être largués par les passeurs.
Ceuta (Sebta pour les marocains)
Avant la frontière (Ceuta est une enclave espagnole), dernier plein de gazole à 0.83€ et un peu de difficulté pour trouver une banque un samedi pour reprendre la monnaie locale.
Pas de problème pour passer la douane, nous sommes rôdés, quelques bouteilles détaxées et cartouches de cigarettes (le tout avec modération) et attente du ferry.
Ci dessous quelques images de l'environnement du port: murs, grilles, barbelés ... de quoi essayer de dissuader les migrants qui rêvent de partager nos privilèges. Pas réjouissant.
Voilà, notre Maroc 2015 est terminé.
On a déjà dans la tête d'y retourner: 2016?, 2017? Inch Allah.
A suivre, étape à Cacerès sur le retour
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Maroc 2015
27 mars 2015
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Arrivée au camping en bord de lagune. Petit tour en ville.
la lagune, parc ornithologique
Le port de pêche face au camping, l'embouchure vers l'océan
La nuit tombe vite: belle lumière sur les habitations de bord de mer et coucher de soleil.
Le lendemain matin, 2heures sur la lagune avec Ahmed. Il est intarissable sur la réserve et les oiseaux. Je suis malheureusement incapable de vous donner les noms de ces oiseaux, hormis les flamants roses.
La réserve avec quelques flamants
Sur la vase, une armée de crabes équipés de pinces impressionnantes.
Retour au port. A flanc de colline, des maisons de pêcheurs: ça ne fait pas riche!
La nuit tombe sur la lagune
La lendemain, avant de quitter Bousselam, détour par le port ou on débarque le poisson: touristes, habitants et revendeurs, il y en aura pour tout le monde!
Nous optons pour 2 belles soles et 2 petites baudroies (lottes) : 80 dirhams/kg. Les jeunes s'occupent de les vider et d'enlever la peau (tout à la main!) et la tête: 5 dirhams!
Raie, Soles ... et nettoyage
Les soles étaient délicieuses, nous dégusterons la lotte ce soir.
Nous sommes à Asilah, demain embarquement à Ceuta.
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Maroc 2015
27 mars 2015
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Nous avons visité Rabat en 2013, les giboulées ne nous ont pas laissé beaucoup de temps, nous avons choisi de voir sa voisine Salé. Les 2 villes sont séparées par l'oued Bou Regreg que nous traversons par un pont tout neuf intégrant le tram qui relie les 2 villes.
Une vue de Rabat depuis le cimetière du Borj nord-est, la pluie a presque cessé!
Suite à une incursion des espagnols en 1260, d'importantes fortifications ceinturant la ville sont élevées.
Les fortification coté Bou Regreg
Après quelques difficultés pour se garer et se repérer, nous partons en direction de la grande mosquée. Un "faux guide" s'impose, il nous permettra d'approcher là ou nous n'aurions pas osé.
Elle a été édifiée au XIVéme, son minaret était le plus grand avec celui de la Koutoubia.
La salle de prière des hommes
Sur le coté, l'entrée des femmes et leur salle de prière située derrière celle des hommes et séparées par un moucharabieh.
L'entrée des femmes et leur salle de prière
Tout à coté, la Médersa mérinide (école coranique): fermée car c'est l'heure de la prière, elle ne rouvrira pas après. Nous n'en verrons que la porte au tympan de pierre aux entrelacs et inscriptions ciselés, et à l'auvent de cèdre finement découpé.
Dommage, le guide assure que la cour est splendide et que la vue de la terrasse est magnifique!
Nous reviendrons, Inch Allah!
Un peu plus loin, le Marabout de Sidi Abdallah ben Hassoum, Saint patron de la ville et des "barcassiers". Par les fenêtres grillagées, on aperçoit le tombeau surmonté de lustres de cires. Ceux ci sont sortis une fois par an pour la procession des cires.
Nous quittons Salé pour Moulay Bousselam
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Maroc 2015
24 mars 2015
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Nous retrouvons le parking non loin de la lagune dont le gardien nous avait laissé quelques souvenirs en 2013 : il avait descendu pas mal de notre bouteille de whisky le soir et avait bu le lendemain l'argent que nous lui avions donné pour qu'il nous rapporte des épices... ça nous avait valu une engueulade de ses copains.
Le temps est toujours maussade, c'est un peu les giboulées. Pas de plage mais déjeuner fruits de mer/poissons dans le restau recommandé: ça ne restera pas dans les annales. Le lendemain, livrés à domicile, des huitres de la lagune, des oursins pour goûter et 2 belles araignées.
Les huitres (N°2?) sont très fraiches et très fermes, un régal. Les oursins, une première pour moi, sont un peu moins iodé que je ne le craignais: j'y retournerai!
Et quand au araignées, 15mn au court bouillon, elles nous ont fait un délicieux repas du soir avec un peu de mayonnaise!
Après 2 nuits et un temps toujours incertain, nous repartons toujours plus au nord. Un dernier coup d'oeil sur la lagune: des marais salants (celui-ci ne semble plus en activité), des parcs à huitres, un flamand rose qui a l'air de trouver l'eau froide.
Le cordon dunaire semble très fertile, il y a des cultures maraîchères sur des kms, protégées du vent par des barrières de joncs tressés.
Mazagan, la cité portugaise
Un petit saut de puce nous amène à El Jadida. Vers 1500, les portugais édifient un fortin, quelques années plus tard, un château fort et en 1542, d'épaisses murailles enserrent Mazagan.
Une porte sur la ville nouvelle
Promenade en ville, très abritée du vent par ses hautes fortifications. Sur une place donnant sur le port par la Porta do Mar, foot de rue très disputé. La mosquée date du XIXéme.
Vue du chemin de ronde et Porta do Mar.
Le clou de la visite (la 3éme pour moi), c'est la citerne portugaise.34 mètres de coté, 6 nefs, 25 colonnes ou piliers, elle servit d'abord de salle d'armes. Un large occulus déverse la lumière du jour qui joue sur le miroir de l'eau.
Ce lieu a servi à Orson Welles (Othello), Francis Ford Coppola (l'étalon noir) et Arthur Joffé (harem).
La visite est d'autant plus agréable que la fréquentation est très réduite: le silence est tel que l'on entend l'impact des gouttes d'eau!
Un petit tour au souk: des dates, des figues, des fraises (3kg pour faire des confitures!), et puis, une friture dans un boui-boui: les petites soles sont délicieuses, les crevettes auraient mérités d'être plus chaudes
La remontée continue, nous avons dépassé Casablanca déjà visitée en 2013
Demain: Salé, la voisine de Rabat.
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Maroc 2015
22 mars 2015
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Souira Kedima, SAFI, El Beddouza
A force de vous envoyer du soleil, nous sommes en rupture de stock: le ciel est couvert et nous avons quelques averses.
Première destination, Souira Kedima, 60 kms au nord d'Essaouira. Comme d'habitude, je fais confiance au GPS Garmin. Au début, la route est belle jusqu'à ce que le navigateur nous indique de tourner à gauche. La route, d'abord plus étroite, se transforme en piste, et il y en a pour 15kms! Une bonne heure qui nous laisse le temps d'admirer le paysage et de voir cet attelage âne-dromadaire qui tire une charrue en bois.
En piste pour Souira Kédima
Souiria Kédima est une station balnéaire en sommeil en cette saison, le vent et la pluie ne la mettent pas réellement en valeur. On retient une plage et un boulevard de front de mer de plus de 2 kms mais on n'en a pas profité...
Départ pour Safi, une ville réputée pour sa poterie.
Nous sommes accueilli par une réplique du bateau qu'à utilisé Thor Heyerdahl * pour l'opération Râ en 1969. Cette réplique d'un bateau égyptien en papyrus devait traverser l'Atlantique au départ de Safi.
* Il a également monté l'expédition Kon Tiki, de l'Amérique du sud à l'ile de Paques, sur un radeau de balsa.
Qasr el Bahr est une forteresse portugaise construite au XVIéme. Bien que restauré en 1963, une partie a été sapée par les tempêtes et il n'est plus visitable.
Aujourd'hui nous avons une brise soutenue, on imagineaisément l'état de la mer les jours de tempêtes.
En suivant la rue du souk, nous arrivons au pied de la colline des potiers. Un tableau céramique la représente, je n'ai pas pris ma photo sous le même angle.
Des fabriques et des fours en continu sur les quelques ruelles. Ca travaille même le dimanche.
Certains on décoré les murs avec des tessons de poterie.
Dans l'atelier, ce n'est pas un homme tronc: les jambes actionnent le tour! A coté, on décore les pièces avant cuisson.
En redescendant, un des nombreux marabout au milieu du cimetière. Le bâtiment blanc au dessus est le musée de la céramique. Et une des nombreuses boutiques de poteries culinaires
Marabout et céramiques culinaires
Abrité dans la citadelle portugaise, le musée de la céramique présente des collections de l'antiquité à nos jour de Safi et de l'ensemble du Maroc.
C'est un très beau bâtiment et, dans la cour, ces arbres "pied d'éléphant" très impressionnants. A côté, un couple de piafs.
De la citadelle, profitant d'une éclaircie, jolie vue sur la ville et la mer.
Nuit à El Beddouza, autre station balnéaire désertée. Le lendemain matin,des kms de sable ocre, une mer agitée et les moutons qui remplacent les touristes.
Des Km de plages et une belle station déserte
A suivre: Oualidia, El Jadida.
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Maroc 2015
15 mars 2015
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Mogador, c'était au moyen âge le nom donné au comptoir portugais. A l'époque, la pourpre et la canne à sucre étaient la richesse de la bourgade.
Au XVIIIéme, Mohamed Ben Abdallah décide de développer la ville et le commerce. Il confie à un français, T Cornut disciple de Vauban, le soin de faire le plan de la cité nouvelle d'Essaouira. C'est la seule ville ancienne marocaine avec des rues larges et rectilignes. Rassurez vous, entre ces artères, une multitude de ruelles, passages ou boyaux permettent de s'y perdre!
Le parking des remparts près du port est désormais interdits aux camping-cars (c'était pratique d'avoir l'accès direct à la ville, mais pas très esthétique), il y a un très grand parking qui borde la plage. Nous enfourchons les vélos direction le port. Que des petits chalutiers, quelques uns en réparation et beaucoup de barques bleues.
Plan de la ville ancienne
Les poissons du matin sont en vente: rougets, lotte, raie, murène...
Ca donne faim; A deux pas, les cabanes proposent des fritures: crevettes, sardines, cigales de mer, rougets, poulpe et daurade: 120dirhams pour 2 avec salade et boisson! Un vrai festin!
Retour porte de la marine qui sépare le port de la médina. Début des fortifications, la Skala du port
Nous longeons les remparts en direction de la Skala de la ville. Côté ville, des échoppes ou restaurants, quand la route s'élargit, il y a des ateliers ou boutiques également dans le rempart.
C'est là que l'on trouve les plus beaux objets en racine de thuya.
Boutiques sous les remparts
Les essences employées sont le thuya, racine et tronc, le citronnier (jaune pâle), l'ébène. On y incruste de la nacre d'ormeau, du fil d'argent. Ca va des petits objets décoratifs (coffrets, plateaux, jeux...) au mobilier (table, lit, coffre ...). Les prix dépendent de la grosseur de l'objet, de l'essence employée, du travail de marqueterie et bien sur de la qualité de réalisation; vous avez le choix entre 1 et 400€!
Ateliers- Tables ou coffret marqueté
Arrivée au bastion de la Skala de la ville. Notez le nombre de canons de bronze face à la mer!
De la haut, ça décoiffe! Même moi, je m'accroche à la casquette.
Retour dans la médina ou le vent est très atténué. Dans toutes les rues et ruelles, il y a de quoi contenter les besoins des touristes.
Thuya bien sur, cuir, tissus, lampes fer ou cuir,
Comme tout le monde, nous avons eu un début de fièvre acheteuse (en dirham, c'est mois cher!) et puis: Essaouira et ça ira!
Retour au CC par la plage. Quelques surfeurs en action et des chameaux désoeuvrés
Coucher de soleil avec toujours des rafales.
Demain, nous chercherons un p'tit moins venté!
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Maroc 2015
15 mars 2015
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20:20
Après une longue étape à Tafraoute et un nouveau passage à Tiznit (pose d'un 2éme panneau solaire et d'une 2éme batterie pour une meilleure autonomie), retour à Tifnit qui nous avais bien plu si le vent ne nous en avait pas chassé.
Le beau temps revenu, le vent calmé, il y a un peu plus de monde sur le bivouac. En plus, une équipe de tournage américaine a déployé un matériel impressionnant au village.
Ca ne change pas la vie des pêcheurs qui ont dressés les tables sur la plage pour vendre daurades, soles, maquereaux, lotte ... des oursins énormes et quelques araignées (notre choix).
Le poisson est préparé pour le client et les déchets rejetés sur la plage ou les mouettes se régalent.
Le lendemain midi, en pleine dégustation de nos araignées, nous sommes avertis par la gendarmerie royale que le bivouac doit être évacué sans délai, il y aurait eu quelques vols le week end précédent. Dommage, je me faisais un plaisir de passer 2 jours pour mieux connaitre le village, ses pêcheurs et jeter un oeil sur le film en cours.
Nous remontons donc un peu plus au nord: nous dépassons Agadir et passons une nuit dans un beau camping à Imi Ouadart. Le lendemain on reprend la route du nord. La route s'élève, le vent est plus fort.
Arrêt déjeuner. Une ancêtre passe et repasse près du camion. Il nous reste quelques serviettes de bain et de table, auxquelles nous ajoutons quelques fruits: elles se confond en remerciements et va contempler son butin un peu plus loin.
Selon nos critères, elle a vu naître Jeanne Calment!
Nous traversons Tamri, patrie de la banane marocaine. Ces petites bananes cueillies mûres sont délicieuses.
Les crues de l'oued Asif n Sriu ont emporté une partie de la bananeraie
La bananeraie en partie emportée par l'oued
Nous continuons toujours au nord et nous nous posons à Sidi Kaouki, quelques 15 km au sud d'Essaouira.
Un camping désaffecté qui offre quand même l'eau et les vidanges nous accueille. Il fait beau et chaud ... à l'abri du vent!
Un marabout et sa coupole abrite le saint, une bâtisse y est adossée, le tout fortement endommagé par la mer et le vent. Il faut faire la 1ère coupe de cheveux des garçons à l'ombre de Sidi Kaouki pour qu'ils aient la baraka.
Le Marabout de Sidi Kaouki
Une plage immense, des chameliers qui attendent le touriste, quelques pêcheurs remontent des filets.
Le vent est toujours bien présent, Sidi Kaouki est un spot de surf!
Ma moitié tousse, fait un peu de fièvre: Demain nous chercherons un endroit plus calme.
coucher de soleil sur la plage
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Maroc 2015
14 mars 2015
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Ca y est, le festival démarre ce samedi ! En fait, quelques groupes musicaux se sont produits hier soir, on a entendu quelques bribes depuis la palmeraie. En ville, le programme mentionne toutes les manifestations, c'est sous-titré en français mais sans aucun horaire !
Le ministre de l'agriculture en personne s'est déplacé à Tafraout pour ouvrir officiellement le 3éme « Festival des amandiers en fleurs ».
Une foule compacte l'accompagne (officiels, photographes , télés, courtisans,curieux) depuis la tente jusqu'au podium et aux stands d'exposition. On dirait un de nos politiques visitant le salon de l'agriculture...
Les officiels repartis, nous pouvons enfin accéder aux stands : ce n'est pas très varié. Outre l'amande et son dérivé Amlou, on trouve bien sur tous les produits à base d'huile d'argan, alimentaires ou cosmétiques. C'est bien sur biologique (les arganiers poussent librement), fabriqué à la main, issu la plupart du temps de coopératives féminines (curieusement, dans 2 cas au moins, le directeur gérant est un homme...)
Stand produits dérivés des amandes et demoiselle en costume remuant les amandons d'argan
Il y a bien sur des bijoux, des robes, des articles en cuir mais aussi beaucoup de produit à base d'orge : semoule pour couscous, farine nature ou grillée.
Dans les stands, les femmes ont toutes leur costume de cérémonie et leurs plus beaux bijoux. Les tenues sont gaies et colorées, les voiles souvent blancs : ça change des femmes enveloppées de noir que l'on voit depuis une semaine !
Qui s'y frotte s'y pique!
Une artiste fait des dessins éphémères au henné sur les mains de ses clientes : chapeau !
Le soir, il y a foule autour du podium. La partie gauche est réservée aux femmes et jeunes enfants ! On voit malgré tout beaucoup de jeunes filles du côté droit !
La musique est très répétitive, chaque morceau peut durer 10 mn, mais le public marocain est conquis et s'agite en cadence. Désolé pour la qualité de la photo du public mais ça donne une petite idée de l'habillement des Tafraoutaines !
Demain nous rejoignons la côte.
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Maroc 2015
14 mars 2015
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19:58
Les rochers granitiques qui enserrent Tafraout masquent le Jbel Lekst. En forme de croissant, il culmine à 2380m et s'étire sur une vingtaine de Kms. 27 villages, accrochés au pied des pentes abruptes de grès ou de granit, peuplent cette vallée fertile grâce à l'irrigation alimentée par de multiples sources et torrents.
Dommage pour nous, la quasi totalité des amandiers sont défleuris, nous sommes en retard d'une quinzaine de jours. On commence même à voir les petites amandes.
Nous approchons du village d'Oumesnat et laissons le camion au bout de la piste praticable en bas du village qui paraît tout proche.
Ca monte encore et encore. Sous les amandiers et arganiers, tout un système d'irrigation, canaux et tuyaux courent le long de la piste.
Quelques parcelles cultivées, toute une famille fait les foins : sous le chargement d'herbe se cache un âne !
La piste est de plus en plus défoncée et pentue. Enfin le village !
Une route en bon état (celle que l'on a emprunté n'est plus entretenue) nous mène au bout du village vers les sources qui alimentent le réseau d'irrigation. Un peu loin pour faire le plein du camion !
En chemin, jolies vues sur la vallée.
Retour au camion. La descente est plus aisée que la montée malgré la chaleur : il fait 26° à l'ombre, il est 13H.
En arrivant, le propriétaire de la maison située à côté de notre stationnement entame la conversation, content de rencontrer un européen. Il a travaillé 38 ans en Allemagne, ses 3 enfants y sont restés, mais lui est revenu au pays pour sa retraite.
Il nous invite à rentrer, et demande à madame de préparer le thé pendant qu'il nous fait visiter son jardin : arbres fruitiers, tomates, courgettes, salades …. légumes magnifiques, eau et soleil à profusion. Remarquer la taille du géranium !
Puis visite de la grande maison sur 3 niveaux. Il nous fait remarquer que la majorité du matériel est allemand : Deutsh Qualiteït ! De plain pied cuisine et pièces de réception (1 pour les hommes, l'autre pour les femmes!), 3 chambres et bureau à l'étage, au dernier niveau: encore une chambre, un atelier et 2 terrasses à choisir selon la chaleur et l'orientation du vent ! Toilettes à tous les étages et 2 salles de bains.
salle de réception des femmes
En redescendant, en plus du thé à la menthe, des coupelles d'Amlou (amande+miel+huile d'argan), d'un mélange d'huile d'olive et orge grillée, de miel et de beurre « fondu », mais froid (clarifié?) et bien sur le pain maison (madame à un four). En prime, il nous fait gouter un fruit du jardin, un hybride ente citron et orange : la peau est jaune, la chair orange avec quelques pépins et le goût est très doux et parfumé. Nous qui avions l'estomac dans les talons sommes rassasiés. L'hospitalité à la marocaine n'est pas une légende, on pourrait en prendre de la graine !
Ils nous offrent également le plein d'eau et la vidange du camion et n'acceptent pas la moindre rétribution, même pas une bouteille de Bordeaux qui me restait dans la soute : ils sont très pratiquants et respectent la tradition comme vous le voyez sur la photo ci dessous !
Demain, début du festival des amandiers
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Maroc 2015
10 mars 2015
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En arrivant, nous avons traversé le village d'Adaï, ~3 km avant la palmeraie. Petite ballade dans la palmeraie en remontant l'oued à sec au pied des chaos de granit rose qui se resserrent avant le village.
En passant, nous croisons chèvres et moutons.
Palmeraie et brebis allaitante
Plus loin, une jolie maison et pour ceux qui ne connaissent pas, une noix d'argan, qui sera récoltée fin juillet et dont l'amandon broyé donnera la fameuse huile d'argan. Rappel, il faut 4kg d'amandons pour faire 1 litre d'huile cosmétique alors que 2 kg d'amandons légèrement grillés suffisent pour 1 litre d'huile alimentaire,
Le granit est est omniprésent, et les rochers en équilibres sont impressionnants.
Du granit, toujours du granit!
Le village n'offre pas un grand intérêt sauf sa parfaite intégration dans le site. En arrivant, un puits (la nappe est à 1,5m seulement) et en haut, devant la mosquée, un four à pain en pisé.
Retour à Tafraoute par l'autre rive.
En arrivant, vue sur le LION de (l'anti) Atlas : pour ceux qui ne l'ont pas vu, je l'ai isolé...
Tafraoute et la tête de lion
En ville, le long de l'oued à sec s'installe le souk hebdomadaire, du lundi soir au mercredi. On y trouve une profusion de légumes et fruits. Bien sûr aussi les dates, figues, arachides mais peu d'amandes.
Pas de viande ni poisson, mais un peu d'habillement, chaussures, bijoux, cosmétiques et mçeme des outils.
Noter que, en particulier vu de l'oued, le souk ne fait pas riche !
A 2 pas de notre bivouac, on me signale qu'il y a une représentation de gazelle sur les rochers : un original pas très facile à distinguer sur la pierre horizontale (+ de 3000ans?) et une copie (19 ou 20éme) sur le rocher vertical.
Coïncidence, des chevrettes bondissent dans les rochers juste au dessus !
les gazelles et les chevrettes
A l'opposé de Adaï, à 5/6km du centre, le village d'Agard Oudad. La route monte un peu, les rochers se resserrent.
Entouré de construction nouvelles luxueuses dues aux expatriés enrichis, le village ancien est niché sous un rocher qui est le symbole de Tafraout, surnommé le Doigt. Dur dur le contrejour !
le doigt au coucher du soleil
Dans le village, une maison avec des décors typiquement berbères
Et le lendemain, un meilleur éclairage sur le doigt !
A suivre Le festival et la vallée des Amelnes
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