Nous nous sommes arrêtés au camping des Solfatares à Pozzuoli, au nord de Naples.
Le soir, petite reconnaissance pour situer la gare et avoir quelques renseignements sur les bateaux pour Capri. La gare est à 20 mn et le train, en 30 mn nous déposera à ½ heure du port.
En route pour Naples, pas de problème sauf pour se diriger dans la ville…
Les billets en poche, on attend le départ de 11H (il n’y a pas autant de bateaux qu’en pleine saison).
Il y a beaucoup de brume et nous sommes enfermés dans le bateau avec des vitres très opaques, on ne distingue pas grand-chose pendant la traversée. En arrivant, grand soleil sur Marina Grande.
Le temps de débarquer au milieu d’une foule compacte, il faut penser à se restaurer. Nous prenons le funiculaire qui nous monte à Capri en quelques minutes (~250 m de dénivelé) et nous évite la chaleur de la route.
Par hasard, sous une ruelle couverte, on arrive dans un restau recommandé par le routard ; nous y mangerons nos meilleures pizzas depuis notre départ.
Ruelle, restau routard
On retourne à l’assaut de la ville toujours très encombrée vers les commerces de luxe et nous décidons de nous orienter vers le jardin d’Auguste, restauré par l’industriel KRUPP qui a fait construire la via qui porte son nom et qui mène à Marina Picola par une série de lacets très esthétiques.
L’intérêt de ce jardin est surtout les vues qu’il procure sur la côte sud de l’ile.
Via Krupp, Faragliones
En remontant en ville, un panneau nous indique « belvédère CANNONE ».
Belle ballade dans des ruelles étroites, fraîches (heureusement car il fait chaud) qui montent continuellement.
Enfin, on en voit le bout ! Nous sommes arrivés très au dessus du jardin d’Auguste : un panorama encore plus large avec la vue sur le nord de l’ile au dessus de Capri.
On flâne un peu en redescendant, un alambic à parfum par-ci, deux angelots autour d’une vasque en bronze par-là et nous rejoignons le bord de mer.
Les consommations et Gelati sont un peu plus chères mais toujours aussi bonnes.
Encore quelques minutes sur la plage minuscule avant de reprendre le bateau.
Notre 1ère traversée de Naples en CC ne nous a donné envie de récidiver : temps GPS à multiplier par 3 ou 4, quasi impossibilité de stationner… que du bonheur.
En revenant de Capri, bien fatigués déjà, nous sommes allés à la découverte de la zone entre le port et une gare sur notre ligne.
D’abord, la vue sur le Vésuve à travers la Baie, puis on tombe sur le Castel Nuovo (1280) dont les hautes murailles en pierre de lave sont bien sombres. L’arc triomphal coté ville (1467), en pierre blanche, embellit l’entrée.
Tout près, le Palazzo Réale (début XVIIème) est tout en longueur et sans originalité.
Un peu plus loin, la Galleria Umberto 1er, un plan en croix latine, est garnie de boutiques de luxe et terrasses : c’est un peu le grand Palais version commerciale.
On suit une grande artère piétonnière, la Via Tolèdo très animée qui borde le quartier espagnol.
Des ruelles étroite s’ouvrent en direction de la colline avec une multitude de commerces.
Via Tolédo
Il y a beaucoup de choses que nous n’avons pas vues : musées, églises… mais les napolitains nous ont épuisés ! Retour au calme dans notre camping des solfatares.
SOLFATARE
L’entrée du camping n’est pas vraiment faite pour les engins d’aujourd’hui ! Il faut plier les rétros et rentrer bien dans l’axe.
Après une journée consacrée à CAPRI et NAPLES , le lendemain matin, visite du site. Il reste les 2/3 du cratère de ce volcan éteint et on circule au fond.
Il reste une activité volcanique importante : il y a des fumeroles constituées de vapeur d’eau et de produits soufrés : vapeurs acides ou hydrogène sulfuré. La température est > 160°C et la pression est importante, on entend nettement le sifflement à la sortie des bouches dont les orifices sont colorés par le soufre.
Entrée du site, cratère et fumeroles
Les romains avaient construit des « étuves » : un couloir qui fait un « U » dans la montagne et qui se charge de vapeurs.
C’est muré depuis quelques années à 2 mètres de l’entrée, on se rend moins compte de l’effet sauna aujourd’hui mais la température est de ~100°C.
Sur les pierres, on peut voir les aiguilles de soufre et les cristaux de sulfures.
Cristaux de sulfure et aiguille de soufre
Un dernier coup d’oeil et on se dirige vers la sortie qui est toujours aussi étroite.