Les derniers jours au Maroc, internet était capricieux et ultra-lent et c’était difficile sur le retour de trouver une connexion fiable ! Enfin, posé chez les enfants, un WIFI endurant et performant.
Pour le voyage de retour, après Casablanca, la motivation était moins bonne, les surprises moins nombreuses et le temps se dégradait chaque jour un petit peu. En repassant à Rabat, de l’autre côté de l’oued, à Salé, on a une très belle vue sur les fortifications, le soleil est encore bien présent. Avant la capitale et après Salé, nous avons encore eu des vues imprenables (en photo) des bidonvilles : si près du pouvoir et de la richesse, le contraste est saisissant même après 6 semaines au Maroc.
Petit tour rapide à la plage après un plantureux repas de crevettes, calamars et poissons frits, dernier soleil et en route pour le RIF. Tout d’abord, on suit une camionnette tellement bondée que 6 garçons sont sur le marchepied. Elle roulait quand même à 60 km/h et, au village d’après, 15 à 20 personnes en sont descendues ! Les ceintures n’étaient pas nécessaires… Et on attaque le RIF, de superbes paysages mais la bruine, la brume font leur apparition, les vues sont rarement claires. On arrive de nuit dans un camping introuvable à Chefchaouen et on en repart le lendemain matin pour Martil, station balnéaire sur la Méditerranée. Il fait frais, gris… tout pour moins regretter le départ. Pour ceux qui nous ont suivis l’an dernier, j’ai repris un palmier du bord de mer dont les palmes ne sont pas étirées par le vent !
Le lendemain matin, départ à l’aube (9h !) pour Sebta (dixit les marocains). Comme c’est samedi, c’est un joyeux bordel à la frontière vers 9h30. Malgré l’aide efficace d’un marocain (moyennant 2€) qui connait la procédure, les raccourcis et qui n’hésite pas à courtcircuiter ses compatriotes, il nous faudra presque 1h30 pour arriver en Espagne à CEUTA. Là, formalités réduites : l’an dernier, on avait eu droit au miroir sous le CC, la fouille de la soute, des WC, ils avaient fait relever le lit pour chercher drogue et clandestin. Après les provisions de cigarettes et alcools détaxés (toujours avec modération), nous embarquons sur un petit ferry : exercice inédit, les CC montent en marche arrière et son serrés comme des sardines. Le salon est luxueux pour une traversée de 40 mn. Une dernière vue du continent africain et tout de suite, le rocher de Gibraltar ! Surprise, à la pointe du rocher, une mosquée !
Il ne nous reste plus que 2000 et quelques km pour remonter avec une météo pas réjouissante.