Nous étions déjà passé en 2014 à SIENNE : la ville nous avait beaucoup plu et par manque de temps (queue sans fin pour prendre les billets) nous n’avions pas visité la cathédrale.
Toujours des difficultés de stationnement à proximité de la vieille ville (ce serait plus facile avec une smart), 15 mn de marche et nous voilà proche du but. On retrouve avec plaisir les mêmes dessins à la craie au sol, Romulus et Rémus tètent toujours.
La foule converge vers la Piazza Del Campo, place en forme de coquillage sur laquelle se déroule le Palio (course de chevaux ou s’affrontent les 17 quartiers de la ville).
D’abord, la Torre Del Mangia (XIVème)
En approchant, on découvre la place et le Palazzo Publico qui renferme des fresques et peintures médiévales
Quelques peintres et, tout autour, terrasses de bars et restaurants
La fontaine est toujours là, elle abreuve les pigeons
Un dernier coup d’œil sur la place
Et on monte vers la cathédrale. Au passage, le palais Chigi-Saracini dont on voit la cour et les arcades
Quelques belles portes
Nous y voilà
La façade est très décorée : portails très ouvragés, porte centrale en bronze (1958) représentant la Glorification de Marie (admirez la finesse des colonnes, des chapiteaux et du linteau), mosaïques.
A l’intérieur, l’alternance des couleurs crée de belles perspectives
L’église est bien sur richement décorée,
coupoles et voûtes ne sont pas en reste,
Les pavements en marbre avec incrustations sont magnifiquement conservés
En particulier le massacre des innocents
Et les mosaïques dont La Louve de Sienne
La Cappella San Giovanni Battista avec des fonds baptismaux (Adam et Eve)
Puis La Libreria Piccolomini, ses fresques début XVIéme
Et une collection d’antiphonaires (livres liturgiques grégoriens) et des psautiers placés sur des pupitres sculptés.
Au centre, une sculpture des Trois Grâces, probablement pour aider à la méditation…
Un vrai plaisir de visiter dans une fraîcheur relative ce magnifique monument.
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre le camion, direction la France.