Tifnit
Après une longue étape à Tafraoute et un nouveau passage à Tiznit (pose d'un 2éme panneau solaire et d'une 2éme batterie pour une meilleure autonomie), retour à Tifnit qui nous avais bien plu si le vent ne nous en avait pas chassé.
Le beau temps revenu, le vent calmé, il y a un peu plus de monde sur le bivouac. En plus, une équipe de tournage américaine a déployé un matériel impressionnant au village.
Ca ne change pas la vie des pêcheurs qui ont dressés les tables sur la plage pour vendre daurades, soles, maquereaux, lotte ... des oursins énormes et quelques araignées (notre choix).
Le poisson est préparé pour le client et les déchets rejetés sur la plage ou les mouettes se régalent.
Le lendemain midi, en pleine dégustation de nos araignées, nous sommes avertis par la gendarmerie royale que le bivouac doit être évacué sans délai, il y aurait eu quelques vols le week end précédent. Dommage, je me faisais un plaisir de passer 2 jours pour mieux connaitre le village, ses pêcheurs et jeter un oeil sur le film en cours.
Nous remontons donc un peu plus au nord: nous dépassons Agadir et passons une nuit dans un beau camping à Imi Ouadart. Le lendemain on reprend la route du nord. La route s'élève, le vent est plus fort.
Arrêt déjeuner. Une ancêtre passe et repasse près du camion. Il nous reste quelques serviettes de bain et de table, auxquelles nous ajoutons quelques fruits: elles se confond en remerciements et va contempler son butin un peu plus loin.
Selon nos critères, elle a vu naître Jeanne Calment!
Nous traversons Tamri, patrie de la banane marocaine. Ces petites bananes cueillies mûres sont délicieuses.
Les crues de l'oued Asif n Sriu ont emporté une partie de la bananeraie
Bananeraie de Tamri
Nous continuons toujours au nord et nous nous posons à Sidi Kaouki, quelques 15 km au sud d'Essaouira.
Sidi Kaouki
Un camping désaffecté qui offre quand même l'eau et les vidanges nous accueille. Il fait beau et chaud ... à l'abri du vent!
Un marabout et sa coupole abrite le saint, une bâtisse y est adossée, le tout fortement endommagé par la mer et le vent. Il faut faire la 1ère coupe de cheveux des garçons à l'ombre de Sidi Kaouki pour qu'ils aient la baraka.
Une plage immense, des chameliers qui attendent le touriste, quelques pêcheurs remontent des filets.
Le vent est toujours bien présent, Sidi Kaouki est un spot de surf!
Ma moitié tousse, fait un peu de fièvre: Demain nous chercherons un endroit plus calme.
Demain: Mogador